Le Président Sall est un homme, qui ose. Sinon, il n’aurait pas eu cette audace de supprimer le poste de Premier ministre. Depuis son accession à la tête de l’Etat, il a multiplié les réformes «courageuses» ou «solitaires» pour approfondir encore la démocratie sénégalaise. Il a parrainé le parrainage et désormais la suppression de la Primature. Il devient un hyperprésident, qui retire la délégation d’une partie de son pouvoir à un coordonnateur gouvernemental. On imagine déjà les cris d’Orfraie des orfèvres constitutionnelles.