C’est l’occasion de remercier le président de la République qui a validé le choix du ministre Mamadou Talla pour le choix de Souleymane Niang comme étant parrain du Concours général. Souleymane a été probablement celui qui a reçu le plus de prix au Sénégal depuis Matam jusqu’à l’école Blanchot de Saint-Louis, Ecole normale William Ponty, le lycée Van Vo et la France où il fait des études brillantes très rapides.
Que les élèves puissent avoir un modèle comme Souleymane qui, à tous points de vue, était excellent, qui a enseigné depuis l’Ecole normale William Ponty, préférant l’affectation à l’Ecole normale à l’Ecole d’astronomie d’Alger !
Déjà très jeune, il était imbu des valeurs de la famille. Souleymane, au début, était très intéressé par le Coran. Il a fait le concours d’entrée à l’école William Ponty et y est sorti major. Il est resté là en Seconde, en Première et il était obligé d’être transféré au lycée Van Vo où il y avait une classe prépara. Ce qui correspond aujourd’hui à la série S1. Il était le meilleur de la classe. Puis la France où il a fait 3 ou 4 ans pour terminer avec des mentions. A l’école William Ponty, il était le seul professeur africain.
Ses qualités humaines
C’est un homme extraordinairement intelligent, mais simple et même facile d’accès. Il est d’un humanisme extraordinaire. A Ponty, Souleymane Niang était d’une simplicité extraordinaire. Il allait à la place du village les samedis et les dimanches. Il jouait au damier avec les gens du village. Il était devenu même champion de dame à l’école de Sébi village.
Il aimait le travail bien fait, et ça vient du daara de Matam. Les talibés étaient obligés d’aller chercher du bois mort tous les jeudis, Souleymane n’était pas en reste. Il amenait un gros fagot de bois.
Souleymane est un scientifique extraordinaire. Quand tu vois Souleymane réparer sa voiture ou une ampoule, c’est extraordinaire. Des fois, ça nous arrivait d’être très inquiets quand il y avait une grève à l’Université, il y avait beaucoup de tensions, de la violence, mais lui était très serein et calme. C’est la rigueur dans la patience.»
Par Bocar SAKHO – bsakho@lequotidien.sn
& Badé SECK – bseck@lequotidien.sn