La situation sanitaire du Sénégal a connu une nette amélioration entre 1960 et 2014, a révélé mercredi le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale, Ibrahima Seck. «L’espérance de vie à la naissance est passée de 51 ans à 64,8 ans, soit une augmentation de 27% en 54 ans», a-t-il souligné, en clôturant les travaux du Forum scientifique de la 8ème édition du Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (Sisdak). Le Sisdak se tient du 19 au 22 juillet au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) avec l’Inde comme pays invité d’honneur. Le Forum scientifique s’est tenu sur le thème : «Financement de la santé pour tendre vers le bien-être pour tous et à tout âge.»
Selon le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale, les taux de mortalité infantile ont aussi notablement baissé, de même que le taux de mortalité maternelle.
Poursuivant son argumentaire, M. Seck a relevé que le taux de pauvreté, estimé à 46,7% en 2011, reste élevé, alors que l’incidence de pauvreté n’a baissé que de 1,8% entre 2006 et 2011, avec une augmentation du nombre absolu de pauvres, qui atteint 6,3 millions en 2011.
Il a souligné qu’en dépit des performances enregistrées pour l’amélioration de l’état de santé de la population au cours de ces dernières années, il reste encore des efforts à faire.
«Des initiatives sont en cours pour la densification de la santé sanitaire et le taux de disponibilité des médicaments au cours de ces 10 dernières années s’est nettement amélioré à travers les réformes entreprises par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna)», a-t-il indiqué. D’après le Professeur Seck, entre 2002 et 2017, le budget du ministère en charge de la Santé est passé de plus de 110 milliards à plus 163 milliards de francs Cfa. «Malgré ces efforts, a-t-il noté, ce budget consenti à la santé reste encore faible et largement en dessous de l’objec­tif de 15 % fixé par la Déclara­tion d’Abuja.»
Aps