l n’était pas en guerre, certes. Il était en tournée économique. Toutefois, de cette tournée du Président Macky Sall, on peut dévaliser pour la camper, la formule à Jules César : «Vini, vidi, vici». «Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.» Une tournée économique qui a résonné comme la victoire foudroyante du général romain. Rapide dans sa séquence temporelle. Facile parce qu’elle est adossée à de nombreuses réalisations et de belles promesses d’avenir. Elle aura été aussi une victoire sur les troupes de nos néo-Pompée qui habitent la Grèce…du «numérique».
Il faut avoir l’âme d’un bonneteau ou être atteint d’hémiplégie intellectuelle pour chercher à faire avaler et avaliser qu’il s’agit d’une tournée politico-électorale, comme n’ont eu cesse de le marteler des opposants et de prétendus activistes. C’est que l’indice d’une frayeur suscite l’ardeur populaire de la tournée économique. Et puis rien de nouveau sous notre ciel politique ; cette fameuse et fumeuse rengaine a été servie par des opposants à tous les Présidents, de Senghor à Wade, en passant par Diouf, chaque fois qu’ils ont été en visites économiques dans le Sénégal des profondeurs.
C’est une antienne. Une martingale. Un mantra. Un retour vers le passé pour friands d’oxymores. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux «qui n’aident pas à la manifestation de la vérité, même scientifique» (les thèses et explications les plus contradictoires sur la pandémie de la Covid-19 en témoignent), comme le relève Jacques Attali dans son récent ouvrage Histoire des médias. Des signaux de fumée aux réseaux sociaux et après, «les mensonges et les fausses nouvelles sont de mieux en mieux dissimulés». C’est un pain bénit alors pour les gouapes du nihilisme qui plongent la tête dans la lessive du déni systématique, obnubilés qu’ils sont par le noircissement aveugle du tableau des réalisations du Président Macky Sall. Ils en poussent des démangeaisons comme sous l’effet de la gale.
Ils n’ont pas vu ou surtout ne veulent pas voir et comprendre les foules monstres qui ont accueilli le président de la République Macky Sall. Des foules qui se sont mobilisées massivement, qui ont salué avec une énergie enthousiasmée ses multiples et multiformes travaux, qui ont exalté son patriotisme qui ne se confine pas dans les épaisseurs nocturnes d’un salon «sweet beauté». Le Président Macky Sall n’est pas dans la dangereuse maladie du populisme, du «complotisme» béat, de l’accessoire. Il est dans l’utile. Le nécessaire. Aussi a-t-il eu droit, partout non pas à une vague comme certains mauvais clones, mais à une marée humaine qui est tout sauf fictive. Virtuelle.
Ses contempteurs et pourfendeurs, en réalité, cachent l’immensité de leur désillusion. C’est une frayeur dissimulée face à des certitudes ruinées par une tournée triomphale. Ils avaient cru en mars avoir cueilli les muguets éruptifs d’un mai à entretenir pour aller à la conquête des élections à venir. Cela s’identifie à ce que les psychanalystes appellent le transfert. Ici, ce transfert s’oriente vers les clics des insanités, les mensonges numériques, les calomnies électroniques. Eructations névrotiques d’une minorité politico-médiatique ! Des postures contraires à la démocratie de la part de ceux qui ne cessent d’agir en son nom et pour ses vertus. Des positions qui empoisonnent nos valeurs communes et balafrent la liberté d’opinion qui n’est pas ni la liberté ni le libertinage d’insulter.

Un homme d’action
Au fond quels sont les éléments révélateurs de la tournée économique du Président Macky Sall ? Ils ont dénué les stratégies de quelques sergents-recruteurs de la désespérance qui avaient espéré avoir embrigadé la jeunesse pour se présidentialiser. Normal qu’ils voient cette tournée populaire comme une chape de plomb sur leur contention ascensionnelle. De quoi faire pousser des acnés aux orfèvres de l’imposture.
Les réalisations nombreuses et variées, allant de routes bitumées à des ponts de désenclavement, des électrifications de villages à la construction d’universités, d’hôpitaux de dernière génération à des aménagements hydroagricoles et j’en oublie, sont des silex qui ensevelissent les médisances, les furieuses et fugaces accusations sans preuve, les procès en sorcellerie mâtinés de sorties médiatiques ordurières. La parole ne peut pas enterrer l’action. Tout comme l’ombre ne peut ensevelir la silhouette. Hier comme aujourd’hui, dans son parcours professionnel et politique, le Président Macky Sall a été toujours été un homme d’action. Il parle peu et il agit beaucoup. Une vérité proverbiale espagnole enseigne que «la parole perd parfois ce que le silence a gagné». A méditer.
Avec le Président Macky Sall, ainsi que l’a illustré sa tournée économique fort instructive, le peuple a adhéré à la charge héroïque de l’homme d’action et dans l’action. En face, il y a la décharge pathétique des destructeurs. L’écart est donc abyssal. Entre la profondeur d’une vision et la surface glacée voire glaciale des ovnis des réseaux sociaux qui n’arrivent pas à comprendre au-delà des superficialités verbales et verbeuses que les joies exprimées, les liesses populaires qui ont accueilli le Président Macky Sall sont les manifestations d’une flamme intérieure qui explose parce que nourrie par la satisfaction des promesses largement tenues et des bourgeons d’espoir semés. Il y a donc ces ressentis-là qui ont investi et envahi les meetings et autres rencontres dans un élan communicatif.
Voilà, tout au long de la tournée économique, les socles intangibles d’une relation fusionnelle entre le Président Macky Sall et les populations de toutes les catégories sociales, de toutes les ethnies en osmose et de toutes les contrées dans un élan communicatif que n’ont pas contrarié, oblitéré et ablaté quelques manifestants aux brassards rouges que le chef de l’Etat a pu et a su rassurer, rasséréner par l’écoute patiente.
Ainsi donc, le Président Macky Sall a bouclé des étapes importantes de sa tournée économique. D’autres visites sont dans le pipeline présidentiel. Elles connaîtront la même ferveur. Elles seront parsemées d’inaugurations et autres poses de premières pierres. Pour les étapes de Kaffrine, Tambacounda, Sédhiou, Saint-Louis, Podor, Matam, Kanel, Ourossogui, Linguère etc., «il a vu, il a vécu, il a (con)vaincu».
Soro DIOP