Simon Kouka, du mouvement Y’en a marre
«Il y a trop d’injustice et un jour ça va exploser»
«Macky Sall est en train de causer beaucoup de tort aux citoyens sénégalais. Il y a beaucoup trop d’injustice dans ce pays. Il faut que des gens parlent avec le Président (de la République). Trop c’est trop et un jour ça va exploser. Il est vraiment temps d’arrêter cette hémorragie. Cette école est une école d’excellence. Les enfants veulent aller à l’école pour recevoir un enseignement de qualité. Mais où est le problème ? Les gens qui peuvent dire la vérité au Président n’ont qu’à parler avec lui. Ceux qui pensent qu’ils ne sont pas concernés par cette affaire se trompent aussi. S’ils ne font rien, peut-être que ce sera leur tour. Que ça ne surprenne personne si cela arrive !»
Oustaz Alioune Sall, prêcheur à la radio Sud Fm
«Ce qui se passe en Turquie ne nous concerne pas»
«Les autorités ne doivent pas être fières de cette décision. Et je pense que si elles regardent ses enfants, elles vont reconsidérer cette décision. Moi, je suis un parent d’élèves. J’ai mes trois fils dans cette école. J’ai pris la responsabilité de les mettre dans cette école parce que je suis séduit par le modèle éducatif. J’ai été en Turquie pour visiter des écoles et voir comment ils ont développé ce modèle. J’appelle l’Etat du Sénégal à prendre en compte les intérêts des élèves et à respecter le choix des parents d’élèves qui veulent que leurs enfants étudient dans ces écoles. Ce qui se passe en Turquie ne nous concerne nullement.»
Abdoulaye Ndoye, Sg du Cusems
«Une première dans l’histoire éducative et syndicale»
«C’est inadmissible. C’est la première fois qu’on assiste à la fermeture d’une école dans l’histoire éducative et syndicale de ce pays. D’habitude, on assiste à des grèves et on cherche des solutions pour reprendre les cours. Mais fermer une école et de surcroît une école d’excellence, c’est scandaleux. En plus, où est la centralité de l’élève tant conceptualisée par le ministre de l’Education nationale. Il nous rabâche à longueur de journée la place centrale de l’élève dans les enseignements et aujourd’hui ce sont eux qui décident de fermer ces écoles.»