Après le deuil, ouvrons l’œil. Nos jeunes qui bravent la mer sont comme des poissons. Ils sont attirés par l’appât d’un Occident paradisiaque. Mais à l’arrivée, ils mordent tous, ou presque, à l’hameçon de la galère et de la clandestinité. Tant qu’ils sont au Sénégal, ils se voient en yabooy ! Voilà pourquoi ils rêvent de devenir des thiof, et même roof, avec tout ce que le mot comporte dans notre regard sociétal : Riche, généreux, belle(s) maison(s), belle(s) femme(s), belle(s) voiture(s). Bien sûr, avec tout ça, on ne peut qu’avoir la pêche.