Depuis que les jeunes Africains, ainsi que tous les ressortissants des pays du Tiers-monde, ont compris que les voies maritimes et océaniques ne pouvaient servir qu’aux trafiquants d’esclaves, aux marchands ou aux touristes, les Occidentaux voient de leur côté que le progrès comprend toujours deux faces. Si de nombreux Africains vont mourir sur les nouvelles routes du commerce triangulaire, à la recherche de l’hypothétique eldorado, les Occidentaux de leur côté se demandent comment faire pour endiguer les marées qui déferlent sur leurs côtes. A une époque, les Espagnols et les Américains avaient pensé à l’immigration choisie. Ils y reviennent malgré ses faiblesses. Faute de mieux.
Par Sucré-Salé