Ancien international de basket, Pape Moussa Touré (ne pas confondre avec feu Pape Moussa Touré, ancien coach) a fait un témoignage poignant sur Doudou Leydi Camara, décédé jeudi dernier. Dans la foulée, l’ancien pivot et coéquipier au Dial Diop, de Gaucher, Adidas 1, Badara Ndir, Demba Ndir, Pierre Sagna…, qui habite en face de Marius Ndiaye et qui vit entre le Sénégal et la France, a dénoncé «le mauvais goût et l’incurie des responsables du basket sénégalais, et par-delà des autorités sportives». Le texte ci-joint.
«Gentillesse et tendresse, tranquillité, calme, douceur.
Le brouhaha de la Médina, le vacarme des Monts de la Drôme, les furies éoliennes du Loiret.
OUI, RIEN, RIEN…
D’une étape à une autre, d’un trajet vers un autre long parcours, absolument rien ne trouble la sérénité, le flegme du métronome.
Comme une tocante, maître absolu de ses aiguilles : impassible, imperturbable. Taciturne ou taiseux, le choix ne change rien. Une telle maîtrise, qualité humaine rare ? Non. Une construction qui ne saurait être que divine.
OUI, L’EXEMPLE OU LA COPIE… Le fleuron du mythique cinq majeur du Trésor Sporting Club, meilleur cinq du continent à ce jour jamais égalé.
Admiré, imité sans jamais en être le sosie, Doudou a ébloui, étonné par son imperturbable régularité et sa froide justesse. Ainsi est l’homme dont nous saluons la mémoire et dont nous honorons l’œuvre resplendissante au service d’une discipline et d’une vie de sportif de haut niveau.
LA DESOLATION, ENCORE ET ENCORE…
Il est encore malheureux et absolument désolant de constater à nouveau tout le mauvais goût et l’incurie des responsables du basketball sénégalais, et par-delà des autorités sportives de ce pays, quant au respect et à la considération qu’ils accordent à tous ceux qui ont donné leurs parts à leurs disciplines et au sport sénégalais dans son ensemble. Puisse enfin un jour, la décence les rappeler à plus de respect des convenances et aux devoirs de vos charges.
A ce jour… «LE VRAI» aux cieux les plus hauts, Bidjahi Houtboul Awliya.»