Au terme des 48 heures de marathon dans la région de Sédhiou, puis dans celle de Ziguinchor pour inaugurer plusieurs infrastructures sécuritaires avec des équipements de dernière génération, l’Etat montre sa volonté d’améliorer les conditions de travail des gendarmes.

Le maillage sécuritaire territorial est en train de devenir une réalité en Casamance. Après Tanaff et Niaguis le vendredi, où le ministre des Forces armées, en compagnie du Général de corps d’Armée Moussa Fall, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale, a inauguré des brigades de proximité, Omar Youm a poursuivi les mêmes actes à Bignona, avec la réception du poste de commandement de la compagnie, et l’Escadron de surveillance et d’intervention de Bignona implanté à Ten­ghory, mais aussi la Brigade territoriale de Bignona. Dans le département de Ziguinchor, deux infrastructures majeures ont été réceptionnées, notamment la Section de recherches qui est une nouvelle création, mais aussi le poste de commandement de la compagnie qui a été rénové.

Pour rappel, ces infrastructures sont construites grâce au concours du Programme d’urgence de modernisation des axes des territoires frontaliers (Puma) et le Plan d’urgence et d’équipement spécial élaboré «sur la base d’une vision stratégique et sécuritaire du président de la République Macky Sall» et mis en œuvre par le Haut-commandant de la gendarmerie, le Général de corps d’Armée Moussa Fall.

Omar Youm invite les citoyens à co-construire avec leur gendarmerie, la sécurité de leurs zones. Celle-ci ne reposant pas exclusivement des Forces de défense et de sécurité. «C’est dans une bonne collaboration et une intelligence entre les institutions de sécurité et les populations que nous pouvons ensemble avoir une sécurité durable qui garantit la prospérité et donne les conditions d’un développement économique et social», a dit le ministre des Forces armées. A l’en croire, le pays ne peut exploiter le potentiel de la Casamance que dans la paix. «Il n’y a pas de démocratie avec la violence. Ce n’est pas possible. La démocratie, ce sont des rapports civilisés d’expression contrôlée qui permettent de maintenir notre cohésion sociale, de maintenir le métissage que nous avons connu au Sénégal. Ces discours qui désagrègent l’Etat, affaiblissent les institutions, ne peuvent pas être fondés sur la démocratie. Nous appelons tous les responsables et acteurs politiques à plus de responsabilité pour qu’on évite au Peuple ces déclarations clivantes qui ne font que trouer notre démocratie, affaiblir notre système institutionnel et politique, qui n’apportent rien sinon désolation, instabilité, clivage, et sapent la cohésion sociale», a développé Omar Youm.