Le jour de l’inauguration de son siège, la Bis a annoncé avoir quasiment triplé ses fonds propres. Un signe de confiance et de fortes ambitions.

Le jeudi 19 novembre dernier a été un grand jour pour la Banque islamique du Sénégal (Bis). En plus d’inaugurer son nouveau siège, très spacieux, confortable et fonctionnel, la banque a enregistré un renforcement notable de son capital qui est passé de 20 à 50 milliards de francs Cfa. Le directeur général Mouhamadou Madana Kane a assuré, lors de la cérémonie d’inauguration du siège, que «cette augmentation de capital de plus de 150%, par apport en numéraires, renforce inéluctablement la résilience de la banque dans un contexte où les normes baloises posent des exigences accrues en matière de renforcement des fonds propres des banques. Elle donne également à la Bis des arguments solides pour aller à la conquête de nouvelles parts de marchés et moderniser son outil de travail, à travers notamment une refonte du système d’information et de l’offre monétique, et une digitalisation renforcée des processus opérationnels». Mais surtout, a souligné M. Kane, «avec cette augmentation de capital, la Bis pourra mieux satisfaire les besoins de ses clients grâce à ses fonds propres renforcés et mettre en œuvre efficacement son programme stratégique de mise en place d’un écosystème de services financiers islamiques complémentaires à l’activité bancaire».
Ce fut, ce jeudi, l’occasion de se rappeler les nombreuses difficultés qu’a dû surmonter la banque avant de s’affirmer sur la place de Dakar. Le directeur général a rappelé à la nombreuse assistance, dans laquelle on a noté le directeur national de la Bceao au Sénégal, que «grâce à sa capacité de résilience, la Bis a pu se hisser progressivement au rang des grandes banques du Sénégal, malgré les nombreux défis qui se sont présentés à elle, en raison notamment de l’absence, pendant de nombreuses années, d’un cadre règlementaire spécifique à la finance islamique».
Le nouveau contexte, impulsé par l’installation dans son nouveau siège, devrait permettre à la Banque islamique «d’être à la hauteur des attentes de nos clients en matière de qualité de service, d’efficacité opérationnelle, d’agilité, de souplesse et d’anticipation de leurs besoins ; et d’autre part, à la hauteur des attentes de nos actionnaires sur le terrain des performances financières et de la compétitivité», a souhaité Mouhamadou M. Kane.