Le plateau médical de la région de Thiès vient d’être relevé avec l’inauguration du Service de néphrologie du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès ce 8 mars par le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale, Aloyse Diouf. Ce centre d’un coût global de 300 millions de F Cfa dispose de 23 postes de dialyse.
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du rein ce 8 mars, les populations de Thiès et environs ont reçu un cadeau : Un centre d’hémodialyse a été inauguré hier, au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Ndiéguène, par le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale. Un bijou extrêmement important, selon Aloyse Diouf, d’autant qu’il vient élargir la carte sanitaire de la région de Thiès. «Aujourd’hui, le gouvernement du Sénégal vient de montrer à la face du monde que la maladie rénale constitue une préoccupation. Cela montre qu’il travaille à être plus proche de ses populations, mais également à rapprocher l’offre de soins de ses populations.» Il promet que «ce même centre sera construit à Diourbel parce que dans l’optique du ministère de la Santé et de l’action sociale, il y a la nécessité de doter l’ensemble des régions du Sénégal de centre de dialyse». Pour un coût de 300 millions F Cfa, ce centre dispose de 23 postes de dialyse. «Et à côté de ces 23 postes, il y a trois d’urgence.» Pour dire que «Thiès est dotée d’un centre de dialyse de dernier cri, mais également qui répond aux normes internationales à la satisfaction des populations». Pour l’heure, «le comité de sélection a été mis en place et nous allons demander à ce que ce centre soit fonctionnel le plus rapidement pour que d’ici la fin du mois de mars les populations de Thiès et environs puissent bénéficier de ce joli bijou qui les soulagera».
Aux acteurs de la santé de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, il demandera «de travailler à maintenir ces investissements qui sont faits par l’Etat du Sénégal. Et de former des «maintenanciers« pour que ce bijou soit préservé au grand bonheur de la population de Thiès». Au-delà de la disponibilité et de la proximité de l’offre de soin, c’est l’accessibilité financière qui soulage, indique Aloyse Diouf qui signale que «depuis quelques années, la dialyse est subventionnée dans notre pays. Ce qui veut dire que les malades qui sont porteurs de la maladie rénale chronique, qui doivent faire des séances d’hémodialyse, bénéficient aujourd’hui de la gratuité. Aujourd’hui donc, nous pouvons dire que les centres de dialyse se rapprochent davantage de la population. L’Etat aussi a aussi mis cette politique de gratuité pour les populations qui ont besoin de faire ces séances. Et dans les perspectives, il ne s’agit pas simplement de mettre en place des unités de dialyse, mais de travailler à rendre réelle la transplantation rénale au Sénégal». A ce titre, Aloyse Diouf fera savoir que l’Etat a mis en place «un cadre qui permettra aux Sénégalais de pouvoir aller vers la transplantation rénale parce que nous savons que la dialyse n’est pas une finalité. La véritable prise en charge qui doit aujourd’hui constituer pour nous une préoccupation, c’est la transplantation».
Le patient Oumar Mbaye s’est réjoui de «l’acquisition de ce centre de dialyse qui permettra aux malades, souffrant de problèmes rénaux et qui habitent à Thiès et environs, de se prendre en charge sur place» car renseigne le militaire à la retraite, «depuis 5 ans que je souffre de cette maladie, je vais chaque deux jours à Dakar pour mes séances de dialyse. J’ai toujours rêvé de l’implantation d’un centre de dialyse à Thiès». Chose faite !
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