Inclusion énergétique et numérique : Les solutions solaires d’Izili

Après 10 ans d’existence, Izili, anciennement connue sous le nom de Baobab+, se projette sur l’avenir pour plus d’inclusion énergétique et numérique, en activant deux leviers «essentiels pour libérer le potentiel des foyers et des entrepreneurs africains, et favoriser le développement des communautés», développe Magloire Ahouanmenou, Directeur général d’Izili Sénégal. La structure, qui «a un bilan élogieux», a permis l’équipement de 430 mille foyers en énergie solaire et à 275 mille autres d’avoir accès au digital grâce à des offres de paiement atténuées. «La consommation énergétique fait partie des facteurs qui grèvent le plus le budget du citoyen lambda. Et donc grâce à ces kits de rétention, les ménages pourront réduire leur consommation en énergie et fonctionner en produits solaires», enchaîne Magloire Ahouanmenou.
Basée au Sénégal, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et à Madagascar, elle va lancer en début 2026 le programme Coolher, pour faciliter l’autonomisation de 2500 femmes entrepreneures à travers l’Afrique en leur donnant accès à des congélateurs solaires dotés d’une puissance de 30 heures sans soleil. Un bol d’air frais pour leur permettre d’avoir plus de revenus. «Bien qu’elles représentent une part significative du commerce informel et des entrepreneurs, les femmes font face à des barrières persistantes en matière de financement, d’accès aux actifs et aux technologies. Réduire ce fossé pour générer 300 milliards de dollars (168 900 milliards francs Cfa) supplémentaires par an pour le Pib africain», expose Marmolejo Sandrine, la directrice des opérations d’Izili, qui a tenu hier une conférence de presse. Grâce «à une solution fiable de réfrigération», l’offre va permettre aux femmes entrepreneures de gagner en moyenne 55 dollars de plus par mois.
L’option est aussi d’offrir à des milliers foyers et de petites entreprises, des alternatives solaires pour mieux exploiter leurs potentialités. «Cela limite la conservation des aliments, ainsi que la capacité des femmes à développer leurs activités et à accroitre leurs revenus», explique Mme Marmolejo Sandrine.



