Avant la Tabaski, on érige un mur de lamentations sur la cherté du mouton et l’inflation des denrées. Mais on a du mal à reprendre le boulot pour récupérer les ressources investies dans cette fête qui est un instant de gaspillage pas du tout recommandé par le Seigneur qui nous recommande ce sacrifice. C’est le temps des fêtes prolongées et tant pis pour l’Administration. Bref, le service public sera à l’arrêt jusqu’à lundi dans un pays qui rêve d’émergence et de croissance à 2 chiffres. C’est le paradoxe sénégalais.