Joint par l’entremise de la chargée de la communication du programme, Mor Talla Mbengue, coordonnateur de projet au Promovilles, n’a pas manqué d’apporter des explications sur l’impact des travaux sur la vie quotidienne des populations. Il a exhorté les populations à plus de patience et de compréhension avant de pouvoir jouir des bienfaits des réalisations qui sont faites pour elles.

Mor Talla Mbengue, coordonnateur de projet au Promovilles, déclare : «Nous avons, depuis la planification de la mise en œuvre de ce projet, prévu des mesures au sujet des désagréments liés à la poussière qui est inhérente aux travaux.» Il poursuit : «C’est dans cette perspective que l’entreprise exécutante des travaux est tenue d’assurer l’arrosage au niveau des tronçons ouverts au moins trois (3) fois par jour. Compte tenu des retours que nous avons eus par rapport à la persistance de la poussière, des dispositions ont été prises pour un suivi renforcé de cet aspect.» Ce, non sans rassurer les populations. «Les populations peuvent être rassurées par rapport à la prise en charge de cette préoccupation qui est déjà effective sur le terrain», poursuit-il.

Il n’a pas manqué en outre de les exhorter à encore plus de patience pour qu’elles «puissent profiter des infrastructures qui seront réalisées». Sur la signalisation, il s’inscrit en faux et indexe le comportement déviant de certaines populations.

A cet effet, le coordonnateur de projet au Promovilles révèle qu’au démarrage des travaux, «tous les panneaux et le balisage avaient été mis en place. Mais certains usagers en ont enlevé une bonne partie». Toutefois, convient-il, au regard de l’importance de cette signalisation, «nous avons déjà pris les dispositions nécessaires avec les intervenants sur le chantier pour que cela soit refait», assure-t-il.

Pour rappel, le projet ambitionne d’améliorer la mobilité urbaine et de réduire le coût et le temps des déplacements, renforcer le système d’assainissement, la sécurité des personnes et des biens par l’éclairage public, et améliorer le cadre de vie des populations urbaines.

A Kédougou, le projet consiste à réaliser près de 5, 5 km de voirie urbaine avec assainissement et éclairage public, des infrastructures sociales de base (construction de 5 salles aux écoles Tripano 1 et 2, la réhabilitation de l’école Ibrahima Danfakha, de la Maison de la femme de Kédougou) et des aménagements paysagers pour un coût global de 4, 9 milliards de F Cfa.

Si les travaux sont prévus pour une durée de 15 mois, le coordonnateur de projet a expliqué qu’ils se «déroulent en plusieurs étapes». Avec un objectif de faire, dans des délais raisonnables, des travaux de qualité. Pour ceux qui s’impatientent de pouvoir rouler sur le bitume, il informe que cette étape du revêtement, communément appelée «goudron», «intervient toujours à la fin». «Le planning d’exécution est respecté à l’heure actuelle. Le travail se déroule par étape et l’entreprise est toujours dans les délais sur la base du calendrier d’exécution», assure-t-il.