Le taux d’inflation s’est établi à 0,8% en 2016 après une évolution modérée de 0,1% en 2015. Cette accélération du niveau des prix à la consommation, selon la note annuelle de l’indice harmonisé des prix à la consommation 2016, est due en grande partie au renchérissement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» de 3,3%, ainsi que des biens et services de «loisirs et culture» de 1,2%, de «communication», 0,8%, de «l’enseignement», 0,7% et de «santé», 0,5%.
Le Sénégal est ainsi parmi les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) qui ont connu au cours de l’année 2016, un fort taux d’inflation, dont la Guinée Bissau qui s’est retrouvée avec 1,5%, le Togo, 0,9% et la Côte d’Ivoire, 0,7%.
Le taux d’inflation moyen annuel au sein de l’Union, s’est établi en hausse de 0,3% en 2016, après une progression de 1% en 2015. Cette évolution des prix à la consommation résulte principalement, d’après la note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), d’un renchérissement des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» évalué à 1,6%, des services d’enseignement de 1,3%, de «restaurants et hôtels» de 0,7%, et de «loisirs et culture», 0,7%. En outre, mentionne le document, le repli des prix des services de «transports» de 2,4% et des «articles d’habillement et chaussures» de 0,6% a amoindri le relèvement du niveau des prix communautaires.
Tous les Etats membres de l’Uemoa ont respecté le critère de convergence en matière d’inflation, qui est de 3% maximum.
Cependant, renseigne l’Agence, au Bénin, au Burkina Faso et au Mali, le taux d’inflation moyen annuel s’est établi en négatif de 0,8%, 0,2% et de 1,8%, respectivement. Cette évolution dans ces trois pays, explique-t-on, est en rapport avec le repli continu sur l’année du niveau des prix des produits alimentaires et des services des transports et de communication.
dialigue@lequotidien.sn