L’initiative Sentoo, désignant un programme de coopération cinématographique à vocation panafricaine, a officiellement lancé jeudi, à Dakar, la deuxième édition de son appel à projets. «Après cette crise sanitaire, il y aura une deuxième édition de ‘’Sentoo’’ lancée ce 25 juin. Le calendrier a été adapté, les dépôts se feront exclusivement sur le site du programme», a expliqué la coordinatrice générale de cette initiative, la Tunisienne Emira Ben Saad. Elle intervenait lors d’une rencontre virtuelle portant sur le bilan annuel de cette initiative organisée par le Pavillon des cinémas d’Afrique. Pour la nouvelle édition, les organisateurs annoncent la participation de 7 pays au lieu de 6 lors de la première, la Côte d’Ivoire et le Togo devant rejoindre le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Tunisie et le Maroc, moins le Niger qui a désisté. Les candidats de ces pays ont jusqu’au 25 août prochain pour postuler à cette initiative, en présentant des projets long métrage, fiction et documentaire. «Un projet sera choisi par pays», précise Emira Ben Saad.
Les initiateurs du programme de coopération cinématographique Sentoo se sont dit par ailleurs «très satisfaits (de ce projet) et motivés d’attaquer la deuxième édition de cette initiative lancée en 2018 par le Centre national du cinéma et de l’image de la Tunisie, dans le cadre d’un partenariat avec ses homologues de six pays africains», selon Slim Dargachi, directeur du Cinéma tunisien. Selon lui, le but de cette coopération Sud-Sud est d’offrir un accompagnement au développement des projets cinématographiques des professionnels du continent. «Sentoo est un cadre formidable pour la plupart de nos cinématographies» qui ont l’occasion de «se mettre ensemble», par le biais de cette initiative, a indiqué le secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), Abdoul Aziz Cissé. Le Sénégal a pris part à la première édition de Sentoo à travers le projet Tabaski du réalisateur Pape Bounama Lopy. «Sentoo va au-delà de l’accompagnement pour le développement des projets. Cela doit rentrer dans une dynamique de coproduction et mutualisation des ressources de nos différents Etats», a souligné M. Cissé.
Aps