Inondations à Bakel – Les craintes de prolifération de pathologies épidémiques écartées
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Le médecin-chef du district sanitaire de Bakel (Est), Goumba Lô, saluant l’efficacité du plan de riposte sanitaire mis en place dans les zones inondées dès le début, a annoncé que les craintes de prolifération de pathologies épidémiques ont été écartées. Quel soulagement pour les populations !
Les craintes liées à la prolifération des maladies à potentiel épidémique, suite aux inondations survenues entre septembre et octobre, ont été écartées, a indiqué le médecin-chef du district sanitaire de Bakel (Est), Goumba Lô, saluant l’efficacité du plan de riposte sanitaire mis en place dans les zones inondées dès le début. «On sait que s’il y a des inondations, on s’attend vraiment à avoir des cas de dermatose, de diarrhée et surtout des cas de paludisme. Mais ce qu’on l’on craignait ne s’est pas produit», s’est réjoui M. Lô, dans un entretien avec l’Aps.
Selon lui, ces pathologies n’ont pas pu émerger grâce au plan de riposte sanitaire mis en place dès les premières heures pour prévenir, sensibiliser et préparer la riposte dans les zones inondées.
«Les quelques cas de paludisme et un dermato enregistrés ont été réglés grâce à la mise en place précoce de médicaments, des moustiquaires imprégnées (…). Notre plan de riposte sanitaire nous a permis d’entreprendre quelques actions, surtout par rapport à la prévention et la préparation de la riposte», a déclaré Goumba Lô.
«Dans les postes de santé de Golmy, Yaféra, Aroundou, Koughany, Ballou, localités affectées par les inondations, des interventions ont été mises en place, dès les premières heures, de concert avec les autorités pour veiller sur les populations», a-t-il-fait savoir.
«On a fait des descentes sur le terrain, des communications de masse. Dans la configuration du district sanitaire, il y a ce qu’on appelle les comités d’alerte et de veille, et d’alerte communautaire qui sont au niveau des villages», a-t-il-souligné.
En cas d’évènements inhabituels, ces comités vont passer l’information aux relais communautaires, puis aux infirmier-chefs de postes, avant d’atterrir au district où, après analyse, des mesures idoines vont être prises, a expliqué le médecin.
Il a magnifié également la mise à contribution des autres secteurs comme le Service d’hygiène, les Sapeurs-pompiers et les Forces de défense et de sécurité (Fds) qui ont permis de soulager les populations. «La riposte continue. Il y a des suivis et évaluations jusqu’à présent. On avait mis en place des fiches de surveillance quotidiennes et laissé quelques médicaments. Chaque jour, les prestataires, selon les malades qu’ils reçoivent au niveau des postes de santé, nous font la situation et on fait la cartographie pour voir les provenances», a expliqué Goumba Lô.
M. Lô a indiqué par ailleurs que des propositions ont été faites à l’autorité pour la réhabilitation et la réfection des postes de santé impactés.