Installé 8e maire de Thiès : Babacar Diop veut une autre philosophie dans la cité

Par Ndèye Fatou NIANG(Correspondante)
– «J’ai devant moi une tâche plus vaste que celle qu’affronta Léopold Sédar Senghor, le premier maire élu de Thiès en 1956, en pleine lutte pour les indépendances africaines.» Tels ont été les premiers mots de Dr Babacar Diop, après son installation à la tête de la mairie de Ville de Thiès. Il a donné les assurances sur la réalisation du programme de «remettre Thiès sur les rails du développement», proposé aux populations pendant la campagne électorale. «Aujourd’hui encore, plus que jamais, mon ambition est de faire de Thiès une ville universitaire, culturelle, cosmopolite, sportive, industrielle et ferroviaire. En d’autres mots, la ville que nous devons construire ensemble sera une ville moderne, prospère, durable et intelligente, parce que Thiès doit être à la hauteur de cette vocation», a déclaré le leader des Forces démocratiques du Sénégal (Fds/Les Guelwaars).
Le successeur de Talla Sylla promet de défendre «l’idée de justice sociale et d’égalité des chances», mais également de combattre «l’exercice arbitraire et abusif du pouvoir». Il assure : «Je ferai tout mon possible pour mettre un terme à toute politique de domination et de corruption dans notre ville». L’édile de Thiès a également fustigé «le gaspillage, le clientélisme, l’arrogance du pouvoir» et promis de tout faire «pour restaurer une gouvernance fondée sur la Justice, la transparence et le respect de l’intérêt général».
Dans son programme, l’éducation figure en bonne place. «J’ai toujours accordé une place de choix aux daaras, écoles, collèges et lycées de Thiès. Je ferai tout mon possible pour que ces milieux deviennent des lieux d’excellence, qui diffuseront la science dans toute notre ville». Entres autres, Dr Diop promet de construire «une économie florissante qui améliorera la prospérité de notre ville» et permettre ainsi aux jeunes de «trouver des emplois décents et durables». Ainsi que d’améliorer le bien-être de la petite enfance, de renforcer la capacité des femmes, mais également de sauvegarder et protéger l’environnement.
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