Pour assurer la fluidité de l’autoroute à péage, Abdoulaye Baldé plaide pour des investissements complémentaires. Le Directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix) visitait hier des installations de la Société Eiffage de la concession de l’Autoroute de l’avenir (Secaa).Par Alioune Badara NDIAYE(Correspondant) –

Un trafic plus fluide sur une autoroute sécurisée à la grande satisfaction des usagers. Pour la matérialisation de ce triptyque, le nouveau Directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, n’y va pas par quatre chemins. «Il faut des investissements complémentaires pour assurer la fluidité», a-t-il soutenu hier. Accompagné d’une délégation de collaborateurs, le nouveau Dg de l’Apix effectuait une visite des installations de la Secaa (ex-Senac) au niveau de la sortie 9 et alentour. La délégation, qui a commencé sa visite par une séance de debriefing avec le Directeur général de la Secaa, Xavier Idier, et autres responsables de l’entreprise, s’est rendue au poste de contrôle, au site d’aménagement des nouvelles bretelles à la sortie 10 (Rufisque-Est), au site de dépôt des véhicules remorqués, au point de congestion du giratoire à la sortie 9, ainsi qu’à la gare de Rufisque pour s’enquérir de la situation. «La visite avait pour but d’échanger sur les différents sujets courants de l’exploitation de l’autoroute, mais surtout d’aller un peu plus en avant sur les perspectives à venir, notamment tous les chantiers qui nous attendent en matière de sécurité, d’amélioration des qualités de service, de fluidité et la capacité de l’infrastructure pour permettre de faire face au trafic», a noté Xavier Idier, Directeur général de la Secaa. «Nous avons fait le diagnostic général, le constat de l’existant, mais nous nous sommes aussi lancés dans une perspective d’amélioration, parce qu’à l’épreuve de la pratique, on s’est rendu compte qu’il y a des goulots d’étranglement qui se situent au niveau des sorties, au niveau du péage aussi», a noté le Dg de l’Apix, lors du point de presse clôturant la visite. «Nous avons analysé l’ensemble des difficultés qui se sont posées et déjà, il y a des perspectives», a-t-il poursuivi.

«Il y a des travaux qui sont en train d’être faits sur les diffuseurs, sur les bretelles, sur les sorties. Bien entendu, le rythme va être accéléré pour que les difficultés qui sont connues puissent être jugulées», a encore relevé M. Baldé, qui n’a pas manqué d’égrener les problèmes d’assainissement, les problèmes en amont de gestion, ceux concernant l’entreposage des véhicules remorqués. «Sur l’ensemble de ces questions, nous nous sommes accordés sur des modalités, mais aussi des délais d’exécution et notre objectif est, très rapidement, de rendre plus fluide le passage, que ce soit au niveau des barrières, mais aussi au niveau des sorties», a-t-il noté, se réjouissant du démarrage des travaux pour certaines des infrastructures dédiées à la fluidité du trafic. «Il y a des travaux qui sont en cours (…)  Nous avons annoncé un certain nombre de discussions qui vont nous permettre à terme, d’effectuer des investissements de très grande envergure», a-t-il relevé, assurant que l’urbanisation galopante est à l’origine des problèmes connexes se traduisant par une congestion au niveau des sorties. «Il est important que des investissements complémentaires puissent être réalisés et nous sommes en train de travailler sur ça, même si certains travaux sont déjà en cours», a-t-il fini par rappeler.
abndiaye@lequotidien.sn