Par D.FAYE –

Huit incubateurs d’entreprises provenant de 8 pays de la sous-région sahélienne (Burki­na Faso, Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, le Mali et le Niger) ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les fondamentaux de la gestion financière et de la gouvernance d’entreprise. Cela, à travers des tables-rondes sur le diagnostic financier, la formalisation des entreprises et des partages d’expérience de professionnels de l’investissement. Ce séminaire régional s’inscrit dans le cadre du programme de soutien aux jeunes entreprises financées par l’Union euro­péenne (Ue), dénommé I&P Accélération au Sahel.
Financé à hauteur de 15 millions d’euros, «I&P Accélé­ration au Sahel se déploie autour de trois composantes complémentaires permettant d’accélérer le développement des petites entreprises existantes, souvent informelles, d’accroître les chances de succès des projets entrepreneuriaux en démarrage.
Le programme vise les jeunes pousses et les petites entreprises».
Sur l’importance de cette initiative, l’ambassadrice de l’Ue au Sénégal, qui rencontrait jeudi la première cohorte d’incubateurs, a indiqué : «La jeunesse, c’est la clé du futur de l’Europe, de l’Afrique, de la relation entre l’Europe et l’Afrique et qu’il est extrêmement urgent de montrer qu’ensemble, nous produisons des résultats pour créer davantage d’opportunités.
Il n’y a rien de plus urgent aujourd’hui, que de créer des opportunités et des emplois pour la jeunesse. C’est une thématique centrale pour l’ensemble des pays avec lesquels l’Ue travaille dans le programme d’accélération de l’entreprenariat dans la sous-région sahélienne. C’est une politique centrale du partenariat de l’Ue avec l’ensemble de ces pays».
Grâce à cette formation, les représentants de ces structures d’appui aux entreprises de­vraient améliorer leurs outils d’accompagnement aux entrepreneurs.
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