L’Ong islamique Jamra salue la vigilance et la prompte réaction de la direction du club de football As Sacré-Cœur d’avoir dénoncé O.B. Sylvain, entraineur au sein de cette équipe. Selon elle, «les responsables du club étaient loin de s’imaginer le coach pédophile auquel ils venaient à peine de dérouler le tapis rouge, allait infliger, en à peine cinq mois de partenariat, un préjudice moral dont la portée est aussi importante que les légitimes espoirs que ce club sportif nourrissait». D’après Jamra, le «pervers», qui avait bien planifié «ses forfaits», prétextait de «cours complémentaires de massage», pour attirer dans son traquenard et entraîner, ailleurs dans un domicile privé, ces frêles gamins de 13 à 15 ans d’âge, aspirants ingénus à la renommée sportive, «pour assouvir ses fantasmes homosexuels». Cependant, Jamra salue la direction du club qui, dès qu’elle fut informée de faits hautement «répréhensibles et compromettants» pour la santé mentale et morale de ses jeunes pensionnaires, et pour l’image de l’entreprise, a diligenté de discrètes investigations internes. Lesquelles auront permis de recueillir des «propos rapportés par des collaborateurs du pôle médical faisant état de conversations entre joueurs, autour de gestes inappropriés de la part du responsable du pôle performance» (le coach pédophile). Elle félicite le club As Sacré-Cœur d’avoir, sans délai, pris la mesure conservatoire «vitale», consistant à mettre un terme immédiat à sa collaboration avec cet «obscur individu» et d’avoir pris les mesures légales ayant permis son interpellation par les forces de police. Notamment en adressant «une lettre de signalement au Commissariat central de Dakar. Assortie d’une plainte commune». L’Ong islamique Jamra et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles réligieuses, Mban Gacce, encouragent les autres structures du pays accueillant des adolescents, «à faire preuve de la même vigilance» et de la même rigueur, pour mieux s’acquitter de leur devoir de surveillance et de protection des enfants mineurs. Ils pensent que des centaines d’autres souffrent encore en silence, avec la complicité passive de la société. Toutefois, Jamra et Mban Gacce appellent à la mobilisation de tous les segments sociaux, Ong, Société civile, association de maitres coraniques, presse, badianu-gox, etc., pour qu’il soit mis «un terme définitif à cette omerta coupable», dont tirent présentement profit les lobbies des Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres (LGBT), pour se livrer à leur «prosélytisme malsain». Il souligne que cette «loi du silence» pourrait dramatiquement prolonger la souffrance (silencieuse) de centains enfants, encore sous le «joug satanique impitoyable des pédophiles». Lesquels, camouflés sous des peaux innocentes de brebis (faux maîtres coraniques, pseudo-entraîneurs de foot, etc.), risquent de poursuivre impunément, par la négligence coupable des adultes, «leurs œuvres dévastatrices», qui auront déjà traumatisé des cohortes de gamins, «victimes surtout de l’hypocrisie des séniors».
Stagiaire