Bonne nouvelle ! Le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes «Xëyu ndaw ñi» a enregistré 62 334 créations nettes de postes dans différents secteurs de l’activité économique et sociale, aussi reproduit 12 200 bons de formation et financé 86 023 bénéficiaires. Cette performance XXL sur le front de l’emploi, confirme que la gouvernance du Président Macky Sall est loin de s’inscrire dans une logique de Waterloo de l’emploi, comme veulent nous le faire croire ses branquignols détracteurs. Et c’est le président de la république himself, chef d’orchestre de cette belle symphonie du travail et de l’emploi, qui s’est collé à l’exquise annonce lors du Conseil des ministres du mercredi 6 avril 2022 :
«Les premiers résultats du programme «Xëyu ndaw ñi» sont très satisfaisants: 62 334 emplois sur 65 000 prévus, soit un taux de près de 96%, compte non tenu du recrutement de 20 000 emplois supplémentaires planifié en 2022.» Commentaires :
– Ces statistiques, à mi-parcours de ce programme à 450 milliards sur 3 ans, lancé en avril 2021 pour répondre aux besoins des jeunes en termes de formation, d’emploi, de financement de projets et de soutien à l’entreprenariat et au secteur informel, qui constituent une véritable prouesse en ce sens qu’elles sont réalisées dans un contexte de croissance ralentie par le Covid-19, indiquent que «Xëyu ndaw ñi», sorti du chapeau présidentiel, s’impose déjà comme un «bazooka» dans cette offensive anti-chômage des jeunes que Macky veut pragmatique et surtout tournée vers l’action.
– «Xëyu ndaw ñi», pour insérer 65 000 jeunes et femmes sur l’étendue du territoire national, prendre en charge une partie des indemnités liées aux stages d’apprentissage et l’emploi dans le secteur privé, lancer des travaux publics à forte intensité de main-d’œuvre, renforcer la formation technique et professionnelle et soutenir la création d’entreprises à l’aide de solutions innovantes, qui est en train de donner un grand coup de gomme pour changer de route, mieux même d’autoroute de l’emploi, il fallait y penser, il fallait le concrétiser, il fallait l’évangéliser…
– Ce programme, empreint d’imagination et d’audace car dépassant le front unique et faisant prévaloir une action globale contre le chômage des jeunes sous tous les angles, confirme ce que nous savions déjà, et c’est une certitude, Macky Sall, qui est attentif à la jeunesse depuis le premier jour, c’est son obsession, à l’inverse de ses prédécesseurs qui l’ont fait fuir de ce pays en lui enlevant tout espoir, s’ «emploi» e dans le genre majusculement inclusif pour lui redonner le goût de rester chez elle et de se construire un avenir.
– Cette embellie de l’emploi, hormis le président de la République, le Sénégal la doit au leadership du ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion, Dame Diop, qui a su trouver le parfait équilibre entre efficacité et cohérence dans la synergie d’actions des différentes institutions de promotion de l’emploi sur lesquelles s’appuie le programme «Xëyu ndaw ñi» : Der/Fj, Anpej, 3Fpt, Cnee…. Eh bien, «Dame du faire» ne cesse d’investir, bassin d’emploi par bassin d’emploi, rencontre les chefs d’entreprises, les responsables des collectivités locales, les étudiants, les associations de jeunes et de femmes, pour donner du relief à la stratégie de promotion des jeunes à travers le triptyque «Formation, entreprenariat et emploi».
Pour illustrer tous ces commentaires, j’évoquerai, le temps d’un billet, quelques séquences de ce beaucoup de travail autour du travail du Président Sall pour repousser les murs du chômage afin de sortir le pays et sa jeunesse de son accoutumance.

La rationalisation des « Agences et Fonds » dédiés à l’emploi, une simplification de la vie des demandeurs d’emploi !
Supprimer les doublons, les surcoûts et surtout réduire la dépense publique par une cure d’amaigrissement des «Agences et Fonds» pour l’emploi, où l’on voyait «trop de gras», cela a poussé le Président Sall, par le décret n°2014-26 du 9 janvier 2014, à instaurer l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), une sorte de «guichet unique» à la faveur de la suppression de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej), du Fonds national de promotion des jeunes (Fnpj), de l’Office pour l’emploi des jeunes des banlieues (Ofeijban), structurée autour du ministère de l’Emploi.
Mis à l’épreuve, ce «guichet unique» s’est révélé un véritable taulier dans la réalisation d’une foultitude de projets et programmes de création d’emplois pour les jeunes, à l’image du Programme d’appui à l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur (Pades), du projet de création de «Sen Teranga», du Programme d’appui à la création de micro-entreprises (Pame), du programme «Une Asc, un projet», du Programme d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes artisans (Paja), du Programme d’appui aux acteurs du secteur informel (PasI), du Projet d’appui à la promotion de l’entreprenariat des jeunes en milieu rural (Pajer), du Fonds de garantie à l’auto-emploi des jeunes (Fogarej), de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) et bien d’autres encore. Aussi, son efficacité et sa verticalité, qui ont permis d’une part de casser ce sentiment général de difficulté d’accès à l’emploi pour cause de trop plein d’interlocuteurs et de garantir une égalité des chances dans l’accès au marché de l’emploi d’autre part, ont fini par convaincre les plus sceptiques. L’autre contribution, et pas des moindres, à mettre encore au crédit de l’Anpej, est son rôle de pivot dans l’accompagnement de la territorialisation des politiques et programmes de promotion de l’emploi impulsée par le Pse. Et ces 140 000 demandes venues de tous les départements du pays et composées de demandes en emploi salarié, en auto-emploi ou bien en formation, enregistrées à son niveau dans le cadre du programme «Xëyu ndaw ñi», en sont une illustration parfaite.
Parallèlement à son «guichet unique» pour l’emploi qui a simplifié «le trajet vers l’emploi» pour les jeunes en recherche du travail, et permis à son gouvernement de mieux maîtriser les statistiques du secteur, l’autre levier actionné par le Président Sall pour résoudre la question lancinante de l’emploi des jeunes qui imprime, est la promotion, sans limites, de l’auto-emploi ou «travail indépendant» et de l’entreprenariat privé.

La promotion de l’Auto-emploi et l’Entrepreneuriat privé qui fait florès
L’amorce date de 2014 avec l’introduction au milieu de notre écosystème, de trois structures financières que sont le Fonds souverain d’investissement stratégique (Fonsis), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), la Banque nationale de développement économique (Bnde), avec comme consigne majeure de renforcer le capital des entreprises privées et publiques à forte valeur ajoutée, avec une attention particulière pour les Pme (Petites et moyennes entreprises) qui occupent 60% de la population active et concentrent 42% du total des emplois du secteur marchand, mais jusqu’ici exclues des financements des banques classiques du fait de leurs taux élevés de remboursement.
Aujourd’hui, au regard de la démultiplication de leurs actions pour accompagner les créations d’activités et d’emplois dans la couverture de la quasi-totalité des 46 départements que compte le pays, ces instruments de soutien à l’emploi méritent qu’on leur décerne un satisfecit. Les exemples qui le confirment sont ces Gie de femmes et de jeunes, ces Pme et même ces Etm (Entreprises de taille moyenne) dans les secteurs du transport, de l’agriculture, de l’habitat, de l’industrie, des transports, de l’énergie, des Tics, du tourisme, qui développent leurs produits «made in Sénégal», exportent et recrutent. Aussi ce secteur du tourisme renaissant, où de jeunes entrepreneurs, avec des cabanons ou de petits hôtels ou de campements, répondent avec satisfaction aux besoins des touristes, mais aussi créent de l’emploi. Egalement les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), domaine où le phénomène d’explosion des startups, ces entreprises innovantes, mais aussi la digitalisation de tous les secteurs via des intranets ou des portails web dans un marché de «stop and go», de bon augure pour la fortification de l’entreprenariat privé. Ces startups nous rappellent que notre siècle n’est pas celui des savants, mais bien celui des grands entrepreneurs. Au niveau accompagnement et encadrement de ces jeunes promoteurs économiques, l’Agence de développement et d’encadrement des Petites et moyennes entreprises (Adepme), le Fnij (Fonds national d’insertion des jeunes), le Faise (Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur) y abattent un travail d’une importance cruciale.
Toujours dans la «boite à outils» de l’emploi, relevons cette autre mesure du Président Sall pour dissuader sa jeunesse de se jeter dans la gueule des océans du monde, de se débattre avec le bas thermomètre qui sévit dans les trains d’atterrissage des avions ou bien de s’ensevelir dans le désert du Sahara, bref, de braver tous les risques et périls pour rejoindre cet ailleurs qu’ils pensent et rêvent naïvement plus clément. Il s’agit du Programme d’appui au développement local et à l’employabilité destiné aux zones de départ de migrants que sont ces jeunes amères, qui préfèrent la mort dans la mer à la mer de larmes de leurs mères dont ils monopolisent toutes les pensées, et omniprésents dans leurs discussions. Leur douleur est leur espérance. Malheureusement, dans leurs rêves éveillés, les images et histoires de ceux qui ont réussi comme Lassana Batilly, le héros de l’Hyper Cacher ou encore le «Spiderman» Mamoudou Gassama, marquent davantage que celles de ceux qui ont péri. Les effets positifs de ce programme ont fait qu’aujourd’hui, le gros ballon qui englobe la tentation de voguer sur les vagues meurtrières de la Méditerranée pour rejoindre l’occident, se dégonfle de jour en jour. Les apports du Bureau de mise à niveau, de l’Adepme et surtout de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) dans ce programme, font office de coton-tige ! Pour rappel utile, la mission de la Der/Fj est de répondre aux exigences de rapidité, de transparence et d’efficience afin d’apporter les meilleures solutions et l’accompagnement idoine aux femmes et jeunes entrepreneurs du Sénégal. Sans coup férir et n’en déplaise à certains, elle est en train de relever ce challenge de dynamiser l’entreprenariat, au vu des 150 000 crédits qu’elle a octroyés, du soutien à la création de plus de 3400 entreprises, de la formation de plus de 4000 entrepreneurs. Le secteur primaire se taille la part du lion dans ses interventions avec un taux de 60% pour l’agriculture, l’élevage, la pêche. Ensuite, arrivent les services comme la restauration, le transport ou l’hôtellerie, et les livreurs qui sont apparus, 15% environ. Enfin suivent l’artisanat, à 11,8%, le numérique, à 5,7%, la culture et la création, autour de 1%. Dans le cadre précis du programme «Xëyu ndaw ñi», la Der/Fj qui est le vecteur financier, a validé plus de 1655 demandes de financements issues des différents pôles, particulièrement de 21 pôles sur les 46 que compte le pays. Il s’agit d’une enveloppe de trois milliards repartie entre des financements d’autonomie d’un million de franc Cfa, qui polarisent 51% des demandes, et le reste des financements supérieurs à un million de franc Cfa. J’entends le chœur des vierges pleurer sur les réussites de la Der/Fj, qui expliquent leur «irresponsable tintamarre» contre elle. Foutaises ! La Der/Fj se fiche de savoir où est né machin et où a grandi bidule. Son Adn n’a pas d’appartenance politique. Voilà la vérité.
Une autre vérité est ce manque de formation de qualité des jeunes demandeurs comme jeunes porteurs de projets, donc donneurs d’emplois que l’Etat cherche à sortir du «cercle vicieux» dans lequel ils sont pris, à savoir qu’on leur demande de l’expérience pour pouvoir travailler, tout en reconnaissant qu’il faut avoir travaillé pour avoir de l’expérience, qui apporte un bémol à cette promotion de l’auto-entreprenariat pour permettre aux jeunes d’avoir en main les clés de leur destin. La formation est donc essentielle. L’apprentissage nécessaire. Car ce sont deux armes redoutables pour le futur. Et précisément pour répondre à la question du chômage par une création massive et volontariste d’emplois décents. Nous allons le voir dans ce qui suit.

La formation des jeunes, plus qu’une nécessité, un impératif !
Entre autres obstacles à l’emploi, il faut relever le faible niveau du capital humain qu’il faut renforcer à travers des politiques ardues de formation et d’éducation. En réel, sur le nombre de 200 000 jeunes qui arrivent tous les ans sur le marché du travail à la recherche d’emploi, seul 1/3 est diplômé de l’Enseignement supérieur. Cela constitue un lourd handicap pour ces jeunes ni en emploi, ni en études, ni en formation, c’est-à-dire en qualification professionnelle.
Ceci est la résultante du fait que beaucoup d’entre eux quittent l’école sans avoir de diplômes. Certains réussissent par le canal du sport, notamment par le football et surtout par la lutte traditionnelle, d’autres, moins chanceux et moins responsables, s’adonnent à des activités illicites (vente de drogue, vols, agressions…) pour tromper l’ennui.

Les jeunes préfèrent les actes d’amour aux déclarations d’amour
Parmi les initiatives ardues de formation et d’éducation pour relever le défi de la qualité de la jeune ressource humaine, renforcer son employabilité, assurer son insertion professionnelle mais aussi renforcer l’offre d’infrastructures de formation professionnelle au titre de l’adéquation entre emploi et formation, citons la création judicieuse de 34 Bts (brevets de technicien supérieur) dans diverses filières. Aussi, la formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité donnée à 10 000 jeunes dans les filières entreprenantes et qualifiantes dans les domaines de l’horticulture et de l’aviculture. Rappelons que ce programme d’un coût global de 37 milliards, qui s’étale sur cinq ans et cofinancé par l’Etat du Sénégal, la Banque mondiale et l’Agence française de développement, met l’accent sur l’acquisition des techniques de base pour développer ces filières pourvoyeuses d’emplois et d’activités rémunératrices. Toujours dans cette catégorie de formations plus ou moins à longue durée, mentionnons celle de ces 10 000 jeunes, en étroite collaboration avec le secteur privé, qui ont bénéficié d’une bourse d’apprentissage mensuelle de 40 000 F Cfa à travers le programme «Formation-Ecole-Entreprise», financé par l’Etat à hauteur de 543 000 000 F Cfa via la Contribution forfaitaire à la charge de l’entreprise (Cfce). Le caractère inédit de cette formation duale école-entreprise réside dans la possibilité pour les jeunes apprenants, de passer en alternance dans l’entreprise et revenir à l’école. 20% en école et 80% en entreprise est le quota d’heures qui leur permettra de véritablement saisir «la chance du débutant» qui les aidera à mieux se préparer à la vie professionnelle.
Même son de cloche dans les formations courtes. Par exemple, s’agissant des métiers du pétrole et du gaz, parallèlement à la création de l’Institut du pétrole et du gaz (pour une meilleure «lisibilité du citoyen» sur la gestion de cette manne), nous pouvons retenir cette session de formation ouverte à des électromécaniciens, des laborantins et tous les métiers connexes à la chimie. Pour l’horticulture, l’aviculture et le tourisme, l’Etat n’est pas resté inerte. En effet, trois clusters de formation professionnelle pour un montant de 19 milliards FCfa, ont été créés pour former 3500 jeunes, tandis que 10 000 autres ont accédé à des certificats de spécialité à travers le projet de Formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité (Fpec). De même, pour favoriser l’éclosion des talents et la création d’emplois, des Centres d’initiatives pour l’emploi et l’entreprenariat local (Ciel) ou missions locales ont été créés au sein des départements pour développer une plus grande proximité entre les services de l’emploi et leurs cibles.
Nous pouvons citer également cette session de formation assurée par le Fondef (Fonds national pour le développement de l’education et de la formation professionnelle) et par l’Onfp (Office national de la formation professionnelle) à 2000 ouvriers meuniers. Le Programme sénégalais pour l’entrepreneuriat des jeunes, organisé et financé par l’Etat du Sénégal pour faciliter la création d’entreprises en apportant une formation, un soutien technique et financier, des conseils et des services aux jeunes entrepreneurs, et qui s’inscrit en étroite ligne dans la réforme «Alignement de l’offre de formation supérieure aux besoins économiques du Plan Sénégal émergent», est aussi à ranger dans ce registre. Enfin, dans la seconde phase du Projet d’alphabétisation et d’apprentissage/Lutte contre la pauvreté (palam2), d’un coût de 13,7 milliards de F Cfa pour développer 200 micro-entreprises, 5000 femmes et 2000 jeunes adultes ont bénéficié de formations qualifiantes et de crédits pour leurs activités. D’autres programmes de formation dans divers métiers sont en attente de lancement et concernent 30 000 jeunes déscolarisés ainsi que des sortants des écoles coraniques, que le gouvernement va financer en mettant à leur disposition une bourse mensuelle de 15 000 francs Cfa.
Si les statistiques en matière d’emplois recensés au Sénégal dans le cadre du programme «Xëyu ndaw ñi» ont atteint le chiffre de 62 334 contrats visés par les Inspections régionales du travail et de la sécurité sociale, c’est parce que le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3fpt), auquel sont versées les ressources tirées de la Contribution forfaitaire à la charge de l’employeur, soit plus de 20 milliards de FCfa par an pour soutenir la formation aux métiers, joue sa participation avec brio. A preuve, il a reçu 9000 demandes des pôles des régions et sur ces 9000 demandes de formation, 6000 ont été traitées et validées pour permettre aux jeunes de trouver un emploi.
Bémol (bis). Ça bouge, ça forme bien les jeunes pour un capital humain de qualité, mais paradoxalement dans le même temps, l’aspiration à la paresse ne finit pas avec certains d’entre eux désinvestis à côté de leurs collègues investis, et font tout pour rester encloués dans le chômage faute de volonté. A ces jeunes qui ne comprennent pas que l’Etat n’a pas le temps de jouer aux nounous, occupé qu’il est à explorer d’autres niches porteuses d’emplois, à imaginer d’autres mesures comme celle de subventionner les salaires, il faudra vite rejoindre les rangs.

Programme de subvention sur les salaires pour favoriser
l’insertion des diplômés
C’est la marque de la Convention nationale Etats-employeurs (Cnes-Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Cnp-Conseil national du patronat). Pour rappel, la Cnee est une initiative à coûts partagés entre l’Etat et l’entreprise pour le renforcement de l’employabilité des demandeurs d’emploi aux fins de faciliter leur intégration dans le marché du travail.
Son budget qui est passé d’un milliard de F Cfa à 15 milliards, combiné à l’amélioration continue du climat des affaires comme le prouve le gain de 18 places du Sénégal dans le classement Doing Business 2020 publié par la Banque mondiale, lui ont permis d’enrôler plus de 12 000 diplômés en leur offrant leur premier emploi. Cette augmentation de ses ressources financières démontre de son rôle majuscule dans cette offensive pour l’emploi des jeunes. Dans le cadre de «Xëyu ndaw ñi» et précisément à la matinée du 14 avril 2022 dédiée à la Cnee, 33 entreprises conventionnées ont créé plus de 1023 postes à durée déterminée (Cdd) renouvelables une seule fois, hormis les autres conventions signées. Avec la Cnee, nous assistons à un accroissement significatif de l’emploi à court terme dans notre économie. A long terme, ses effets, à coup sûr, amélioreront nettement l’employabilité. Aujourd’hui, nombreux sont les chefs d’entreprises qui apprécient la hausse de la demande de travail avec un allégement du coût du travail que supportent effectivement leurs structures.
En retour, ils félicitent la Direction de l’emploi et surtout saluent le travail remarquable de son directeur, Modou Fall, qui, au-delà de la diversité des secteurs d’activités des entreprises bénéficiaires de la Cnee, prône l’esprit de territorialisation de l’emploi cher au Président Sall dont la vision demeure un Sénégal de tous et pour tous. Egalement, ils ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de tout le personnel de la Direction de l’emploi, qu’ils qualifient de vrais combattants pour le plein emploi, pour leur rigueur, leur professionnalisme et leur pragmatisme dans le traitement des dossiers de demandeurs d’emplois qui leur sont adressés.

L’Agriculture : un bon mot d’elle !
L’agriculture qui, dans cette course pour mieux batailler sur le front du chômage digne d’un grand prix, manifestement, se révèle un vrai «pur-sang» sur lequel le Président Sall compte s’appuyer pour finir sur la plus haute marche du podium et sortir des limbes sa promesse d’exploser le plafond de verre des 150 000 emplois réalisés par an, indique que la croissance est dans les champs. L’emploi aussi. Nous reviendrons sur le modèle de performance du secteur agricole dans nos prochains billets.
En conclusion générale de ce long billet (c’est parce que les réalisations du président de la République dans le secteur de l’emploi sont importantissimes), un seul constat. Urbi et orbi, Macky Sall incarne depuis dix ans qu’il est au pouvoir, l’image d’un Président dans l’Action et surtout de manière vertueuse. Il a impulsé des transformations, lancé des chantiers, comme aucun Président avant lui. Ce n’est pas l’optimisme de la volonté. Mais la volonté tout simplement. Avant 2012, l’emploi aura essayé tous les habits, aucun ne lui sied en effet…(Lol). Cela a plongé les jeunes dans une situation de morosité tous azimuts. Il était impératif pour le Président Sall devant ce legs en «TOUT» catastrophique, de trouver des solutions pouvant permettre d’aller très vite dans le sens de redresser le Pays et surtout de redonner espoir aux jeunes. Son mérite, il est là ! Et le programme «Xëyu ndaw ñi» est venu amplifier la cadence. Jamais dans l’histoire du Sénégal, notre économie n’a recruté aussi massivement (la création d’emplois pour les jeunes et les femmes au Sénégal est au plus haut). Jamais dans l’histoire du Sénégal, un programme pour l’emploi n’a eu une aussi forte connotation territoriale. Jamais dans l’histoire du Sénégal, des chiffres n’ont livré un message aussi «fort» pour l’évolution du marché du travail qui est celui-ci : le chômage n’est pas une fatalité. Et cette vision moins maussade de l’avenir de l’emploi, lequel peut être envisagé avec un réel motif de motivation, indique qu’à défaut d’assécher la marée du chômage, au moins réduire son niveau de manière drastique.
L’accélération, c’est maintenant.

ALIOUNE BADARA NIANG
aliounebadaraniangjunior@gmail.com
Notes
– Décret n°2014-26 du 9 janvier2014 – Journal Officiel
– Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre Mohammad B. Abdallah Dionne 2017
-https://entreprendreausenegal.org/structures-daccompagnement-2/
– https://www.jeuneafrique.com/1262848/economie/senegal-lemploi-priorite-absolue-de-macky-sall/
– https://www.youtube.com/watch?v=sUmBphd7G3E
– Discours du Président Macky Sall lu au Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes du 22 avr. 2021