Ils seront 94 bateaux pour faire parader les 206 délégations participantes, les artistes et les officiels, lors de la cérémonie d’ouverture, ce vendredi, des Jo de Paris 2024. Sur les 10 500 sportifs participant à ces Jeux, 6000 à 7000 d’entre eux sont attendus. Détails.

Une chape mystérieuse en­toure encore certains détails de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 qui se déroulera vendredi, mais l’on peut tout de même répondre à un échantillon d’interrogations.

Pour ne rien rater des festivités, il faudra être en place à 19h 30 (heure locale) et branché sur France 2 ou Eurosport. La parade s’élancera depuis le pont d’Austerlitz, en face du jardin des plantes, et se conclura, après 6 km de navigation, devant le Trocadéro, par l’allumage du chaudron olympique (avec une personnalité encore inconnue qui suscite tous les fantasmes). La fin de retransmission est prévue autour de 23 heures (heure locale).

A noter que c’est la Grèce qui ouvrira la parade. On ne choquera ici aucun adepte des Jeux et de son défilé de délégations. L’hon­neur se fait en respect d’une vieille tradition qui veut que ce pays, qui a donné naissance à la compétition, ouvre la marche.

Dans le respect des règles édictées par le Cio, elle sera suivie de l’équipe olympique des réfugiés, après quoi la grande majorité des pays se présenteront par ordre alphabétique.

En tant que futurs pays-hôtes, l’Australie (2032) et les Etats-Unis (2028) précéderont la France, ultime délégation à faire son entrée, honneur réservé aux accueillants.

En tout, 94 bateaux seront sollicités pour faire parader les 206 délégations participantes, les artistes et les officiels. Chaque embarcation doit naviguer pendant 42 minutes à une vitesse de 9 km/h. Sur les 10 500 sportifs participant aux Jo, 6000 à 7000 d’entre eux sont attendus à la cérémonie -le timing et la localisation de certaines épreuves ne permettant pas à certains d’être présents. Par ailleurs, 86 embarcations supplémentaires seront affectées à la sécurité et aux équipes techniques.

Bien qu’ayant évolué pour coller à l’air du temps et aux évolutions du monde sportif, le serment olympique, rédigé initialement par Pierre de Coubertin, reste un moment particulier du protocole de la cérémonie. A Tokyo, deux athlètes (du pays-hôte), deux entraîneurs et deux juges y ont pris part.

Un grand show inédit
Le dispositif devrait peu ou prou être le même à Paris où chaque représentant récitera sa propre partie «Au nom des athlètes», «Au nom des juges», «Au nom des entraîneurs et officiels». Le ou les athlètes prononceront ensuite le serment suivant : «… Nous promettons de prendre part à ces Jeux Olympiques en respectant et en suivant les règles, dans un esprit de fair-play, d’inclusion et d’égalité. Ensemble, nous sommes solidaires et nous nous engageons pour un sport sans dopage, sans tricherie et sans aucune forme de discrimination. Nous le faisons pour l’honneur de nos équipes, dans le respect des principes fondamentaux de l’Olympisme, et pour rendre le monde meilleur grâce au sport.»

Le premier sportif à avoir incarné ce moment hautement symbolique fut l’escrimeur belge Victor Boin aux Jeux d’Anvers en 1920. En revanche, pour connaître l’identité de celui ou celle ou du duo qui prendra sa suite, il faudra patienter encore un peu.
Avec L’Equipe