Son nom n’a rien à voir avec ceux qui dirigent le Comité international olympique (Cio). Sa proximité avec l’instance dirigeante du mouvement olympique étant seulement liée par une collaboration dans le domaine technique. Mais Antoine Gucci s’est fait une publicité inutile ces 48 dernières heures et de la plus mauvaise des manières.
En effet, sur les ondes de Rfi (Radio France Internationale), mardi matin, il a été interrogé par le journaliste Eric Mamruth sur l’état des lieux des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) que Dakar accueille en 2022.
D’emblée il a tenu à rassurer en déclarant : «Jusqu’ici on est assez confiant. On est dans les délais qui sont respectés. Les choses sont en ordre de marche par rapport à ce qui a été prévu. Pas de soucis mais il faut une surveillance constante.»
Jusqu’ici pas de problème dans sa com’. Mais la suite sera catastrophique avec cette sortie malheureuse : «On sait que la planification, l’anticipation ce n’est pas forcément une culture sénégalaise. Et là on va démarrer un peu plus tôt pour prendre en compte cette spécificité.»
Evidemment une telle déclaration a de quoi choquer si on sait que le Comité sénégalais en charge de l’organisation des Joj 2022, et à trois ans de cet événement mondial, mène déjà au pas de charge ses activités en posant des actes forts dont le dernier est la rencontre à Dakar des sommités de l’olympisme français avec qui des conventions ont été signées.
On comprend l’indignation du monde olympique suite à cette sortie maladroite et insultante de Antoine Gucci qui, faut-il le rappeler, s’était aussi signalé à sa façon, à la limite de la courtoisie, lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse, en Argentine.
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