Prévu pour les Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) de 2022, le Stade olympique, promis par le président de la République, n’a pas encore démarré ses travaux. Plusieurs dates ont été annoncées pour la pose de la première pierre, mais toujours rien. On annonce cette fois-ci le 20 février 2020. Pourvu que ce soit la bonne…

C’est en pleine inauguration du Dakar Arena, le mercredi 8 août 2018, que le président de la République a fait l’annonce de la construction d’un Stade olympique à Diamniadio. D’une capacité de 50 mille places, ce complexe devrait être l’une des infrastructures phare des Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) que Dakar accueille en 2022.
Près de deux ans après cette annonce à grande pompe, le monde sportif attend toujours le début des travaux de ce stade de dernière génération qui pourtant devait être inauguré en… 2020.
Face à la presse en mai dernier, le ministre des Sports avait annoncé une première date pour le début des travaux. «Au mois d’août, si tout se passe bien, le président de la République procèdera à la pose de la première pierre», avait affirmé Matar Ba. Avant de préciser : «C’est le même mode de travail qui va être utilisé que le Dakar Arena qui a été livré en onze mois, et le Stade olympique aussi va être livré dans les délais. Ce sera du travail fast track.»
Depuis, rien n’a bougé. Entre-temps et profitant de son message à la Nation du 31 décembre 2019, le Président Macky Sall a avancé une nouvelle date en parlant de «courant janvier». Expliquant dans la même foulée l’origine des retards qui seraient liés à un problème de financement et de lenteur dans les procédures de marché.

C’est le flou pour la réhabilitation de Senghor et Demba Diop
Hier, nos confrères de la Rfm, citant des sources fiables, sont aussi entrés dans la danse en annonçant la date du 20 février pour enfin le début des travaux qui devraient se terminer fin 2021. Pourvu que cette énième date soit la bonne…
Mais il faut noter que le volet des infrastructures est loin d’être un fleuve tranquille pour nos autorités sportives. En témoigne le cas des stades Léopold Senghor et Demba Diop. Pour le premier, on attend toujours le début des travaux de réhabilitation pourtant annoncés plusieurs fois par le ministre des Sports et son directeur des Infrastructures. Mais ni une date précise ni les vraies raisons ne sont avancées pour expliquer ce retard dont en profite aisément le mouvement navétane.
Quid de Demba Diop ? Là, c’est encore plus compliqué pour ce stade mythique niché au cœur de Dakar et fermé depuis juillet 2017 pour raisons de sécurité. Poussant même certains à proposer de le raser complètement pour en refaire un stade moderne à l’anglaise. Une idée qui a d’ail­leurs été agitée par la Fédération sénégalaise de football et de concert avec la Fifa qui était même prête pour le financement.
Mais apparemment du côté de l’Etat, on ne veut vraiment pas lâcher Demba Diop qui malheureusement est toujours à l’agonie…

hdiandy@lequotidien.sn