Animés par la même ambition d’une étroite collaboration, les ministres des Sports du Sénégal et de la France ont pris l’engagement hier de relever le défi de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2022, prévus au Sénégal.

Les ministres des Sports du Sénégal et de la France, Matar Ba et Mme Roxana Mara­ci­neanu, ont pris l’engagement hier, à l’occasion d’un déjeuner suivi d’une conférence de presse, de relever le défi d’une bonne organisation des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) que le Sénégal aura l’honneur d’abriter en 2022.
«Le gouvernement du Sénégal, à travers mon département et en parfaite symbiose avec l’ensemble du mouvement sportif national, à la tête duquel le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), s’engage à relever le défi de la participation et de l’organisation de cette grande cause au nom de l’Afrique tout entière», a promis le ministre, Matar Ba. Une promesse qui repose sur l’étroite collaboration entre le Sénégal et la France et qui passe par «la réhabilitation de la piscine olympique et du stade Iba Mar Diop qui vont être durant ces jeux, les principaux points d’ancrage des compétitions à Dakar», a précisé Matar Ba. Et sur ce chapitre, a-t-il poursuivi, «les ingénieurs sénégalais et français y travaillent déjà avec ardeur et engagement».
Saluant «l’opportunité et la richesse» de la visite de travail de son collègue, Matar Ba s’attend, à travers les échanges, à «la poursuite, l’élargissement et le renforcement de la coopération avec la France, notamment : le soutien technique du Comité olympique français, l’accompagnement des fédérations sportives françaises, la collaboration entre le ministère des Sports du Sénégal et le ministère des Sports de la République de France».
Soulignant les relations de coopération qui unissent les deux pays, Roxana Maracineanu a abondé dans le même sens exhortant son collègue à «promouvoir cette collaboration étroite». Pour celle dont c’est le premier déplacement en Afrique de l’Ouest, il s’agit d’une «mission essentielle, un trait d’union entre les deux pays, mais aussi un challenge commun».

4000 athlètes, 1 800 officiels, 700 jour­nalistes… attendus
Reçue en audience hier par le chef de l’Etat, elle a également évoqué l’implication des entreprises françaises établies sur place qu’elle a eu l’occasion de rencontrer dans la matinée d’hier, à l’ambassade de France. Reprenant les propos de son Président, Emmanuel Macron, lors de son discours à Ouagadougou, Mme Roxana Maracineanu de souligner que «le sport peut être un outil d’intégration sociale».
Evoquant le point concernant le cahier des charges, Matar Ba de rappeler que «le Sénégal recevra 4 000 athlètes (2 000 garçons et 2 000 filles), 1 800 officiels, 700 journalistes». Ce qui exige, selon toujours le ministre, «des performances de haute facture en matière d’infrastructures, de services d’accueil et d’hôtellerie, de transports, de couverture sanitaire, de diplomatie et de sécurité». «Un chantier immense mais qui augure d’heureuses perspectives.» A ce titre, souligne-t-il, le Train express régional (Ter) qui devrait entamer ses navettes pour desservir Diamniadio, la construction du stade olympique de 50 000 places sont autant de gages pour une bonne organisation des Joj. Le ministre sénégalais n’a pas manqué de noter l’implication personnelle du Président Macky Sall et de ses pairs africains «dans cette belle et exaltante mission».
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