La Commission de coordination du Cio sur les Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) «Dakar 2022» a effectué sa première visite d’évaluation au Sénégal. Pendant trois jours (23 au 25 octobre), elle a tenu des séances de travail avec les membres du Comité local d’organisation des Joj (Cojo), dirigé par le président du Cnoss, Diagna Ndiaye, avec comme coordonnateur Ibrahima Wade.
En l’absence du président Diagna Ndiaye, Monsieur Wade, par ailleurs vice-président du Cnoss, et qui avait à ses côtés le secrétaire général et le trésorier général du Cnoss, a fait hier, au King Fahd, face à la presse le bilan de ces trois jours avec deux membres de la Commission de coordination des Joj, le directeur exécutif, Christophe Dubi et Michaël Noyelle, responsable des relations avec les médias.
D’emblée, Ibrahima Wade d’expliquer pour camper le décor : «La Commission de coordination des Joj Dakar, c’est une instance locale. Quand le Cio attribue des jeux, on met en place cette commission qui est une sorte d’instance d’évaluation.»
Par rapport aux trois jours de travaux, il explique : «Nous avons reçu la première réunion de coordination pendant trois jours. La première journée, on a échangé en salle. La 2e journée, c’était des visites de sites à Diamniadio et à Dakar. Et aujourd’hui, nous avons continué sur certains termes, sur les grandes conclusions.»
A l’arrivée, Christophe Dubi constate : «La situation actuelle renvoie à de la satisfaction et de la confiance par rapport à l’échéancier que l’on s’était fixé», a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : «Nous sommes à 80% de maturité dans certains domaines que sont les domaines sportifs, l’hébergement, les constructions temporaires etc. Ce qui est satisfaisant pour des jeux que nous allons organiser dans trois ans.»

Christophe Dubi : «Nous sommes exactement où nous souhaitions être»
Le directeur exécutif d’expliquer pourquoi ils sont à la fois satisfaits et confiants. «Satisfaits, parce qu’une année après l’attribution des jeux, nous sommes exactement où nous souhaitions être, à savoir un plan qui est clair sur la disposition physique. Nous connaissons les sites, nous savons ceux qui vont être rénovés et on les a visités. Nous connaissons les travaux qui vont être effectués. Nous avons des bases sur les grands domaines logistiques qui sont clairs : le village olympique, l’hébergement des athlètes, les grands éléments de transport (…).»
Christophe Dubi de se donner un petit délai estimatif : «Vous savez, on est à un degré de maturité, aujourd’hui, qui nous permettra d’avoir très rapidement, je pense à la fin du premier trimestre de l’année prochaine, un budget extrêmement précis qui, par ailleurs, respectera les engagements qui avaient été pris lors de la candidature, au niveau du Cio et du côté du Sénégal. Les Joj, conçus suivant une logique de co-construction en ce qui concerne la mise en place des infrastructures, feront intervenir le Cio dans le financement d’une partie des installations et des services requis pour une bonne organisation.»
Et le responsable du Cio de conclure par des propos fédérateurs, d’unité, de cohésion : «L’autre élément de satisfaction, probablement le plus important, c’est la qualité de la relation entre les différents acteurs. Un projet commun, comme les Jeux olympiques de la jeunesse, ne peut être réalisé qu’avec un esprit d’équipe, une cohésion, une confiance réciproque entre l’ensemble des acteurs.»
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