Créée en septembre 2019, l’Alliance «Jokko» poursuit son bonhomme de chemin qui mène aux Joj Dakar 2026. Elle a tenu hier à l’hôtel Pullman, sa 3e réunion du Comité de pilotage, après les deux premières qui se sont déroulées à Paris.Par Woury DIALLO – 

Avec pour ambition de «mettre en synergie les efforts et expériences», dans le cadre d’un partenariat dans le domaine sportif, l’Alliance Jokko a été mise en œuvre afin d’accompagner le gouvernement du Sénégal et le Mouvement sportif national, mais aussi, «à relever le défi de l’organisation de ce premier événement olympique en terre africaine», à savoir les Joj 2026. Et cela, sous l’impulsion du Comité international olympique (Cio), du Comité d’organisation des Joj Dakar 2026 (Cojoj) et du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Une occasion pour les différents partenaires dont les membres du Cojo de Paris 2024, l’Agence française de développement (Afd), le ministère français des Sports ou encore l’Insep de faire le point sur l’état d’avancement des projets, hier à l’hôtel Pullman de Dakar.
Dans ce qu’il appelle un «cadre inédit de coopération sportive» de par son «caractère original», le coordinateur de «Dakar 2026», Ibrahima Wade, de souligner que «l’Al­liance Jokko est la marque d’un partenariat qui concrétise l’engagement des plus hautes autorités françaises et sénégalaises, des élus de nos collectivités territoriales, des responsables du secteur privé et des dirigeants du mouvement olympique et sportif de nos deux pays à s’investir pleinement pour le succès des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 et les Jeux olympiques de la jeunesse, Dakar 2026».

«Faire des Joj de Dakar un succès qui marque à jamais l’histoire du mouvement olympique»
En l’absence du président du Cojoj, Mamadou Diagna Ndia­ye, le coordonnateur de Dakar 2026 de rappeler que «la dynamique gagnante» a été construite très tôt, à travers un partage d’expériences, des échanges de bonnes pratiques afin de «faire des Joj de Dakar, un succès qui marque à jamais l’histoire du mouvement olympique».
Les causes néfastes de la pandémie du Covid-19, avec comme conséquences le report des Joj de 2022 à 2026, n’aura nullement altéré l’engagement des deux parties pour la «solidarité». Au contraire, dira M. Wade, «cela a permis à l’Al­liance de renforcer son engagement auprès de Dakar 2026». Ce qui se traduit par de nombreuses réalisations sur le plan des infrastructures, l’accompagnement dans la préparation des athlètes sénégalais avec l’Insep de Paris ou encore le lancement du service civique à partir de 2022.
Autant de réalisations qui se traduisent par «des actes concrets», dont il se félicite. Avant d’adresser ses remerciements aux différents partenaires du Cio pour leur appui constant, aux partenaires français membres de Jokko, à l’Afd ou encore au Comité national olympique et sportif français, mais aussi à l’Etat du Sénégal et à l’Asso­ciation nationale de la presse sportive sénégalaise (Anps).

«Cette première réunion à Dakar est un tournant»
Pour le représentant du Cojo Paris 2024, Vincent Pasquini, l’idée d’une telle collaboration reste évidente. L’Alliance Jokko est, selon lui, un bateau en construction qui, au fil des années, a pris forme pour devenir «un navire». Optimiste, M. Pasquini estime que «l’avenir est prometteur. Pour nous, cette première réunion à Dakar est un tournant. C’est la réunion qui va donner une impulsion supplémentaire à ce travail. Il faut accélérer, grandir et susciter de nouveaux partenaires».

«Bénéficier de l’expérience et de l’expertise de la France…»
Selon le directeur de Cabinet du ministre des Sports, Ibra­hima Ndao, venu présider les travaux, l’Alliance Jokko est surtout une opportunité de «bénéficier de l’expérience et de l’expertise de la France en matière d’organisation d’événements sportifs de dimension mondiale». Dans cette collaboration entre les différentes parties, le ministère des Sports espère que «cela se traduise par une réussite». Et après avoir renouvelé la confiance de la tutelle à l’endroit du président du Cnoss, M. Ndao le félicite «pour la finesse de son approche, mais également pour la qualité de son leadership au service du sport sénégalais».
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