Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Cojoj Dakar 2026) et l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) ont signé hier, une convention de partenariat.

Une occasion pour le coordonnateur du Cojoj, Ibrahima Wade, de saluer «une collaboration à la fois stratégique et opérationnelle qui, j’en suis convaincu, a une portée de premier plan dans la réussite des Jeux que notre pays, le Sénégal, s’honore d’accueillir au nom de l’Afrique».

Pour le représentant du président du Cojoj, Mamadou Diagna Ndiaye, «c’est une collaboration stratégique, car les technologies numériques sont au cœur de l’organisation des Joj. En effet, chaque aspect de cet événement, de la planification à l’exécution et même à la clôture, nécessite une utilisation massive et intelligente du numérique. Une dimension technologique qui prend de plus en plus d’ampleur au moment où le compte à rebours vers les Jeux s’accélère inexorablement. Nous sommes aujourd’hui à 571 jours de la cérémonie d’ouverture. La préparation des athlètes, la gestion des accréditations, l’organisation des entrées et sorties des participants, la sécurité, la cybersécurité, la gestion des fréquences et la retransmission des Jeux dans le monde entier sont autant de domaines qui nécessiteront des solutions efficaces et fiables».

Dans sa mission, a précisé le Coordonnateur général du Cojoj, «l’Artp veillera non seulement à garantir la qualité des services proposés, mais aussi leur disponibilité et leur fiabilité en temps réel».

De son côté, «le Cojoj apportera à l’Artp une plateforme pour la gestion des fréquences et son expérience dans l’organisation d’un événement sportif d’une envergure mondiale, partagée par le Cio et tous nos autres partenaires».
Pour le Dg de l’Artp, Dahirou Thiam, «cet accord marque une étape-clé dans la préparation de cet événement d’envergure mondiale, où chaque détail compte pour assurer sa réussite. Les Jeux Olympiques de la Jeunesse ne sont pas seulement une célébration du sport. Ils sont aussi un défi organisationnel, logistique et technologique, mobilisant des milliers d’acteurs et impliquant des exigences de coordination sans précédent. Dans cet écosystème, le numérique et la gestion des fréquences radioélectriques jouent un rôle crucial, garantissant la connectivité des infrastructures, la sécurité des communications et la diffusion mondiale des performances des athlètes».
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn