La Journée internationale de la veuve et de l’orphelin a été célébrée le week-end dernier au Grand théâtre par la Rencontre des acteurs et mouvements pour l’émergence (Rampe). Pour cette quatrième édition, des enfants ont plaidé pour la reconnaissance des droits des orphelins. Dans cette salle remplie par une forte délégation de femmes et de jeunes, aucun ministère n’a répondu à l’appel. «Vous n’avez entendu aucune autorité parler de cette journée. Et depuis quatre ans, nous rappelons à la République que nous voulons que cette date soit inscrite dans le calendrier républicain, pour qu’enfin les Sénégalais comprennent qu’il y a dans ce pays une situation insoutenable que vivent les orphelins et les femmes veuves», avance Hamady Dieng. Coordonnateur du mouvement, il précisé que les autorités compétentes ont été conviées à cette rencontre. La Rampe invite l’Etat à se préoccuper de cette situation.
Son leader a indiqué, par ailleurs, que «plus de 50 % des veuves ont perdu leurs époux par accident» et son organisation a recensé, «rien qu’entre 2016 et 2018, plus de 5 000 veuves et orphelins qui bénéficient de son soutien». Cependant, il se dit persuadé que ce chiffre ne représente rien par apport à la réalité. Car, «faute de moyens», la Rampe n’a recensé que dans certaines localités de Dakar. Par ailleurs, les membres de la Rampe, précurseurs de cette journée internationale au Sénégal, invitent l’Etat à se préoccuper de cette situation.
Stagiaire