Le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye, a souligné, dimanche à Dakar, l’importance de procéder au renouvellement progressif du caïlcédrat dont les espèces visibles dans les grandes villes du pays se caractérisent par leur vieillesse. «Le caïlcédrat est quelque part une des caractéristiques du Sénégal. Toutes les grandes artères de nos grandes villes étaient parées de caïlcédrats, mais c’est un arbre qui a beaucoup vieilli et qu’il faut progressivement remplacer dans ces zones-là», a souligné le ministre de l’Environnement.

Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar-Plateau, intervenait lors de la 4e Journée nationale de l’arbre célébrée sur le thème : «Un citoyen, un arbre pour des villes durables», avec le caïlcédrat comme arbre parrain. «Je parle en connaissance de cause. Vous savez qu’à chaque hivernage, certains de ces arbres représentent un danger du fait de leur âge, mais également des actions qui ont été menées dans le cadre de l’urbanisation. Les routes réalisées font que ces arbres centenaires tombent et peuvent constituer des dangers», a-t-il-dit en invitant les services des Eaux et forêts à œuvrer au renouvellement du potentiel offert par le caïlcédrat.

Le ministre Alioune Ndoye a demandé à chaque Sénégalais de planter un arbre afin de créer des villes vertes et durables. Alioune Ndoye a aussi insisté sur la protection et l’équipement du Parc de Hann. «J’étais en train de relire l’historique du parc depuis 1900. Le Parc de Hann est le principal poumon vert de Dakar. Ce parc, du fait de sa dimension au niveau occupation de surface mais également de par ses différents rôles, doit être accompagné, aidé, mieux équipé et doté en termes de ressources pour justement qu’il puisse jouer pleinement ce rôle de poumon vert de Dakar», dit-il.

Le ministre estime qu’il faut travailler davantage sur l’entretien et la réalisation des ouvrages pour que le Parc de Hann, couvrant 60 hectares, soit la principale destination des Dakarois et des Sénégalais. «La zone est humide et c’est aussi un réceptacle d’eau, il va falloir un aménagement pour mieux travailler la capacité d’infiltration. Il y a des entretiens qu’il faut faire, mais également des ouvrages pour donner envie aux Dakarois de faire du Parc de Hann un lieu privilégié», a-t-il-estimé.

Lors de cette 4e édition de la Journée nationale de l’arbre, Alioune Ndoye a planté quelques arbres dans le jardin ethnobotanique de Hann. Il a félicité aussi les agents des Eaux et forêts répartis sur l’ensemble du territoire national pour leur rôle dans la protection des écosystèmes forestiers qui «relève d’une mission capitale pour le Sénégal et le reste du monde».