La 22ème édition du Tournoi international de judo de Saint-Louis s’est tenue ce week-end dans la sobriété. Plusieurs pays attendus et le club de l’Association de Forces armées n’ont finalement pas fait le déplacement. Une situation qui s’explique, selon les organisateurs, par le contexte imposé par l’épidémie de coronavirus qui les a obligés à annuler la deuxième journée devant accueillir les compétitions chez les cadets, juniors et les lourds.
Ils étaient en effet 150 combattants attendus dans la vieille ville mais finalement beaucoup d’entre eux ont dû annuler leurs déplacements du fait de la décision de leurs clubs respectifs de ne pas participer. Sur les cinq pays attendus au moins, c’est seulement la Mauritanie voisine et le club de Nice en France qui ont répondu à l’appel. Côté sénégalais, seul l’Asfa n’a pas fait le déplacement. Une situation qui a impacté le caractère populaire de cette édition 2020.
Comme annoncé, le Comité d’organisation a rendu hommage tour à tour à Feu Ababacar Fall dit Mbaye Boye, initiateur du tournoi décédé en 2016, et à Amar Aw, ancien président du Comité d’organisation lui aussi décédé l’année dernière.
Le président de la Fédération sénégalaise de Judo, Babacar Makhtar Wade, qui avait à ses côtés l’ambassadeur du Japon et le Sg de la Confejes, a salué la contribution du tournoi de Saint-Louis au développement du judo national.
Le champion d’Afrique, Mbagnick Ndiaye, et la Saint-louisenne, Fary Sèye, ancienne championne d’Afrique devenue arbitre internationale, ont été aussi honorés.
Adja Fatou Ba Khady Ady, membre du Hcct, et Feue Maïmouna Kane, ancienne ministre sous le règne du président Abdou Diouf, ont été choisies comme marraines.
Pour les résultats, en Dames, Monica Sagna (+78kg), Maïmouna Wade (-78kg), Fatou Kiné Badji (-70kg) et Khadessa Tiounkara (-63kg) ont décroché l’Or. Chez les Hommes, Nfaly Isidore Coly (-73kg), Jeannot Diarra (-66 kg) et Daouda Sène (-60kg) se sont imposés.
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