Parler de soi, se mettre en avant, chercher à émouvoir ou à emporter l’adhésion, c’est l’exercice favori de tout politicien qui se respecte. Cela paie parfois, et souvent cela ne prend qu’auprès des fidèles convaincus. Mais entendre Khalifa Sall parler de tout ce qu’il a subi de la part du pouvoir, a quelque chose de pédagogique. Malgré tous les faucons qui l’entouraient, il n’a jamais incité à la révolte, jamais insulté l’avenir.

Plus qu’une matière à réflexion, il offre à ceux qui, à l’instar de Ousmane Sonko, se disent convaincus d’avoir rendez-vous avec l’Histoire dès 2024, un véritable K pratique.
Par Sucré-Salé