Par Abdoulaye KAMARA – 

La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn) a réuni une trentaine de journalistes des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda dans un réceptif hôtelier de Kabrousse, situé dans la commune de Diembéring, pour 2 jours (jeudi et vendredi) de renforcement de capacités, aux fins de les mettre à niveau pour leur permettre de produire des articles et des reportages de qualité pour une bonne information des populations sur des questions liées à la protection sociale et à la solidarité nationale. La Dgpsn a eu pour partenaires l’Unicef et le Réseau des journalistes en protection sociale. Pape Malick Gning, responsable des filets sociaux à la Dgpsn, a ainsi campé l’objet de l’atelier : «La Dgpsn a décidé de se rapprocher des journalistes qui sont des acteurs importants du dispositif de protection sociale, collaborer avec eux, renforcer leurs capacités, aborder des questions de politique, de programmes, mais aussi des instruments d’intervention.» Par rapport aux instruments d’intervention justement, les participants ont écouté des communications relatives à la politique sociale au Sénégal, au Programme national de bourse de sécurité familiale, au Registre national unique (Rnu), au projet Yokk koom koom, au Programme de résilience agricole et au Cash transfert dans le secteur de l’éducation. Les participants ont eu droit à des chiffres sur le nombre de bénéficiaires pour chaque instrument, leur impact sur le quotidien des populations et le processus de ciblage. Massaer Dia, président de Réseau des journalistes en protection sociale, a également informé sur le choix d’outiller les correspondants régionaux de presse : «Les correspondants régionaux étant un maillon important de la presse, nous avons souhaité nous déployer au niveau national afin de mieux promouvoir la protection sociale et accompagner les politiques nationales dans ce sens.» Au terme des 2 jours de partage et d’échanges, le participant Youssouph Diallo de la radio Yirwa Fm de Tanaff, région de Sédhiou, apprécie : «Nous nous sommes familiarisés avec tous les programmes et instruments de protection sociale. Nous nous sommes rendu compte de la nécessité de communiquer sur ces instruments pour que nul n’ignore la pertinence de ces politiques de protection sociale.» Et puis d’embrayer sur leur impact positif : «A Tanaff, plusieurs femmes se sont lancées dans le petit commerce à partir de la bourse de sécurité familiale. Certaines ont investi le secteur du maraîchage grâce aux pécules de cette bourse. Et leurs affaires prospèrent au bonheur de leurs familles.»
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