«Il n’a jamais été agressé, nullement agressé. Mais les gens ont échangé des propos, ça s’est arrêté là», balaie d’un revers de la main Kadialy Gassama, proche de Alioune Ndoye et qui a dit être témoin des faits. «Les faits, tels qu’il les décrit, ne se sont pas passés comme ça», a-t-il soutenu hier, au bout du fil. «C’est un épiphénomène ce qui s’est passé. Il était en train de s’expliquer avec des militants, ça s’est arrêté là. Il veut en faire une surenchère. Je ne sais pas quelles sont ses motivations réelles. Mais c’est simplement une amplification des problèmes pour des questions de buzz». D’ailleurs de l’avis de Kadialy Gassama, il n’est pas adéquat d’abord qu’une lettre qu’on adresse au secrétaire général du parti, soit divulguée dans la presse, «c’est interdit par les règles du parti», dit-il. Rela­tivement à la plainte, il répond que «n’importe quel citoyen peut porter plainte contre n’importe qui, s’il se sent lésé».
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