Une soixantaine de manifestants dont la moyenne se situe entre 14, 15 et 20 ans, arrêtés pendant les manifestations consécutives à la condamnation de Ousmane Sonko, ont été purement et simplement relaxés par le Tribunal de grande instance de Kaolack. Ils étaient pour la plupart jugés en flagrant délit.
La salle d’audience s’est révélée trop petite pour accueillir tout le public qui s’était rendu sur les lieux pour assister au procès de ces gens dont le sort semblait intéresser beaucoup de monde.

Le chauffeur, les gardes du corps de Ousmane Sonko, ainsi que l’un des responsables du parti Pastef de Vélingara, interpellés à Koungheul par la gendarmerie et transférés à la Brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack lors de la caravane de la liberté, ont été également jugés et relaxés au bénéfice du doute. Ils avaient été interpellés en même temps que leur leader, le jour où Ousmane Sonko a été transféré à son domicile à Dakar, tandis que ses accompagnants se retrouvaient embarqués pour Kaolack, où ils sont passés devant le juge.

Pour rappel, les trois proches de Ousmane Sonko ont été poursuivis pour détention d’armes sans autorisation.

La soixantaine de manifestants qui ont été relaxés, étaient poursuivis pour participation à une manifestation non autorisée et troubles à l’ordre public.
Il faut souligner que réputée pour être une ville plutôt calme, Kaolack, à l’instar d’autres grandes villes comme Ziguinchor et Dakar, a connu ses heures de violences à la suite de l’annonce de la condamnation de Ousmane Sonko dans son procès contre Adji Sarr.

Depuis l’éclatement des manifestations, quelques domiciles des leaders de Bby ont été caillassés par des manifestants. Les domiciles de Mariama Sarr, Pape Mademba Bitèye ou encore la permanence de Benno ont été des cibles des manifestants déchaînés.

En dehors du champ politique, le siège de la Senelec, l’Ucg ou encore l’agence de la Cbao de Ndorong ont également fait les frais de la furie des manifestants.
Par Laïty NDIAYE – Correspondant  – lndiaye@lequotidien.sn