Une opération de rénovation portée par la Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’avenir (Secaa) a remis à neuf le lycée de Soune, dans la commune de Keur Moussa. D’un coût de 37 millions 255 mille francs, cette opération a impacté positivement l’établissement : 13 salles de classe, 2 bureaux, un bloc sanitaire et un terrain multi-usage aménagé à l’occasion. «L’usure du temps et les aléas climatiques avaient rendu ces espaces peu propices à un enseignement de qualité (…) Ces 13 salles de classe entièrement réhabilitées offrent désormais un cadre d’études digne des ambitions de nos élèves et du dévouement de leurs enseignants», a indiqué, jeudi, le représentant du Directeur général de la Secaa, Abdoul Aziz Ndiaye, lors de la cérémonie d’inau­gura­tion. «Des murs repeints au toit tout réparé, en passant par l’amélioration du dallage et de la ventilation, tout a été pensé pour favoriser la concentration, le bien-être et la réussite de nos enfants», a poursuivi le directeur de la qualité, de la sécurité, de l’environnement Rse à la Secaa, rappelant que la réhabilitation s’inscrivant dans la Rse découle d’un engagement qu’avait pris l’entreprise auprès des populations. «Ce projet de réhabilitation est le fruit d’un engagement fort de la Secaa pour l’amélioration des conditions d’apprentissage de nos enfants, et plus largement envers le développement de notre communauté», a-t-il estimé. «Nous sommes satisfaits de votre travail, car vous avez fait plus qu’une réhabilitation ; vous avez plutôt transformé notre établissement en un cadre plus accueillant», a relevé, pour sa part, le Principal M. Sow. Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour exposer les autres goulots plombant les enseignements. «Vous conviendrez que nos conditions d’existence ne sont pas des meilleures (…) nous estimons que s’il y avait un bloc administratif, de l’électricité et de l’eau courante, notre travail serait beaucoup plus facile et, sans nul doute, le rendement meilleur», a-t-il exposé, appelant dans cette voie la Secaa, ainsi que les autorités locales, à se pencher sur ces impairs.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn