La valse des véhicules a commencé depuis quelques heures. Prévu demain, le Magal de Porokhane va drainer du monde qui va trouver sur place que toutes les mesures sont déjà prises, selon les autorités.Par Laity NDIAYE

– Les derniers détails ont été résolus… A l’approche du Magal de Porokhane prévu le 10 février prochain, le Comité d’organisation de l’événement annuel a tenu un Comité régional de développement (Crd), à Porokhane, pour évaluer l’ensemble du dispositif mis en place par les autorités. «Plus de 150 sapeurs-pompiers feront le déplacement dans la zone avec des véhicules anti-incendie. 750 barrières et 5 motards seront de la partie, entre autres», annonce Alioune Badara Mbengue, Gouverneur de Kaolack. M. Mbengue ajoute que 600 policiers seront également mobilisés pour la sécurité des personnes et des biens. «La sécurité sera de mise lors de ce Magal ainsi qu’une couverture sanitaire de qualité, un camp de vaccination contre le Covid-19 sera installé, en plus de la présence d’un dispositif au niveau de l’hôpital El hadj Ibrahima Niass», renchérit-il.
Dans la même veine, Aïssatou Barry Diouf, médecin-chef de la Région médicale de Kaolack, annonce la mise à disposition de médicaments d’une valeur globale de 12 millions de francs Cfa. Serigne Bassirou Mbacké, président du Comité organisation du Magal de Porokhane, rendant hommage à Sokhna Mame Diarra Bousso, mère du fondateur du Mouridisme, a vivement salué les efforts consentis pour la réussite de cette édition 2022 du Magal de Porokhane. Comme à chaque événement religieux, les autorités religieuses et administratives ont invité les fidèles à faire montre de vigilance et de discipline sur les rou­tes. Située à quelques encablures de la frontière gambienne, Porokhane n’est séparée du chef-lieu départemental Nioro du Rip que de 8 km dans la région de Kaolack. C’est en 1952 que Serigne Bassirou fit construire une concession dans le village et dirigea personnellement le premier Magal de Porokhane, note www.­ht­com.sn.
A son rappel à Dieu en 1966, son fils aîné Serigne Mous­tapha Bassirou prit le relais en faisant de la réorganisation du village une de ses priorités. C’est en 1972 que Serigne Mous­tapha Bassirou, soucieux d’ajouter à cette localité essentiellement spirituelle un cachet économique, y réalisa une vaste exploitation agricole dé­coupée en blocs de plusieurs hec­tares délimités par des brise-vent.
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