En Assemblée générale, la Cosydep et ses partenaires ont passé en revue le niveau d’exécution des recommandations issues des Assises de l’éducation et de la formation. Le constat est que rien n’a pratiquement bougé.
Seulement 12% des recommandations des Assises nationales de l’éducation et de la formation sont exécutés. Un taux jugé trop faible par la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique). Ainsi, la Cosydep appelle le gouvernement à œuvrer dans le sens d’exécuter toutes les conclusions issues de ces assises. A en croire Bara Tall, coordonnateur régional de la Cosydep de Kolda, ces assises ont coûté plus de cinq cent millions de francs à l’Etat, avec plus de deux mille personnes mobilisées. Des efforts qui risquent d’être vains si toutes les recommandations issues d’un lourd travail ne sont pas exécutées à 100%.
Pour la Cosydep, les onze recommandations et les 342 résolutions doivent faire l’objet de respect et de mise en œuvre dans le sens d’apporter à l’école sénégalaise un souffle heureux qui illumine les chemins de succès reposant sur un système scolaire apaisé. D’ailleurs, elle précise que l’Etat ne fait pas assez d’efforts pour satisfaire les questions liées à l’éducation au Sénégal. Cette coalition rappelle que les lenteurs se situent autour de la prise des décrets, surtout ceux d’application.
La Cosydep et ses partenaires ont montré leur déception face aux lenteurs constatées dans la mise en œuvre des conclusions issues de ces assises. Pourtant, les collectivités locales jouent un tant soit peu leur partition pour une école de paix et de qualité, en dotant les élèves de fournitures scolaires, des uniformes.
A propos des mouvements de grève répétés dans le secteur éducatif, la Cosydep invite les acteurs et toutes les parties à la négociation et rappelle au gouvernement sa responsabilité dans le non-respect des accords signés avec les syndicats de l’enseignement.
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