Les chefs de village de la commune rurale de Dialambéré ont posé leurs doléances sur la table du sous-préfet. Ils réclament électricité et matériel agricole.
Lors de sa visite de proximité, le sous-préfet de Mampatim a fait face aux doléances des populations de la commune de Dialambéré. A travers les chefs de village, ces populations réclament l’électrification des villages pour lutter contre l’insécurité. Mieux, elles demandent à l’Etat du matériel agricole, surtout des tracteurs, afin de labourer de grandes surfaces.
Dans cette commune du département de Kolda, les agriculteurs plaident pour une forte mécanisation de l’agriculture. Debout comme un seul homme, le collectif des chefs de village s’est montré apte à défendre une cause commune pour le bonheur des habitantes et habitants. La rencontre a été mise à profit par ces populations rurales pour aussi réclamer des moulins à mil, afin d’alléger les travaux des femmes. D’ailleurs, il s’agit là d’une autre nécessité à électrifier ces localités dans le sens d’utiliser l’électricité dans différentes activités, surtout économiques.
De l’avis de Boubacar Baldé, porte-parole du jour, la commune de Dialambéré mérite une attention de la part des autorités du pays. Ce conseiller municipal révèle les problèmes de mobilité auxquels sont confrontées les populations. «L’enclavement est ici à grande échelle avec des villages coupés entre eux, à cause de l’absence de ponts ou de routes praticables à toute saison», a déploré Boubacar Baldé. Sur ce registre, les chefs de village exigent «la construction de pont entre Thiara et les Sinthianguédji, un bloc de 25 villages, une piste de production sur cet axe prioritaire. Des ponts également entre Ngouloumane et Thiarra, Oumane Bory et Thiarracounda», entre autres.
Par ailleurs, les chefs de village de Dialambéré disent ne pas comprendre la cessation de paiement de l’indemnité qui leur a été allouée. Ils demandent à l’Etat de la rétablir, mais aussi de décentraliser le paiement des bourses de sécurité familiale. A en croire Boubacar Baldé, les bénéficiaires souffrent au niveau de la Poste de Kolda à cause des lenteurs constatées dans le paiement de ces bourses.
En réponse à ces doléances, le sous-préfet de Mampatim, nouvellement affecté dans la zone, dit avoir «pris bonne note». Et Al Hassan Faye promet de s’inscrire dans la continuité pour transmettre ces préoccupations aux autorités supérieures.