Kolda – Les cours ne sont pas encore effectifs : L’école élémentaire de Gadapara sous les eaux

Le slogan «Ubi tey jang tey» n’est pas une réalité à l’école élémentaire Gadapara, toujours sous les eaux. Certains établissements reçoivent les élèves au compte-gouttes. Par Aladji BADJILANG –
L’Ecole d’application qui reçoit les élèves-maîtres en stage, l’école élémentaire de Gadapara, est toujours sous la menace des eaux pluviales. Ici, le «Ubi tey jang tey» n’est pas encore effectif à cause de la présence des herbes et quelques flaques d’eau par endroits. Malgré la présence des enseignants à un taux très élevé, les enseignements-apprentissages n’ont pas encore démarré, faute d’apprenants. Ils brillent par leur absence du fait que l’école n’est pas encore dans les véritables conditions de démarrage de l’année scolaire. Malgré cette situation, le directeur et son équipe pédagogique s’activent à mettre de l’ordre pour éviter un long retard dans le démarrage des cours.
Aujourd’hui, le nettoiement de la cour de récréation, la désinfection totale des salles de classe sont, entre autres, les mesures urgentes qui s’imposent à l’Ecole élémentaire d’application logée dans les bas-fonds du quartier Gadapara, dans la commune de Kolda. D’ailleurs, même l’accès au point d’eau dans l’enceinte de l’école est quasi impossible à cause de cette boue qui traine dans la cour. De l’avis de Yaya Souané, directeur de cette école de 12 classes pédagogiques pour au moins 530 élèves, les populations et autorités doivent s’engager ensemble pour redorer le blason de ce temple du savoir qui fait la satisfaction et la fierté des Koldois en termes de bons résultats de fin d’année scolaire. Avec ces eaux de pluies, une partie du mur de clôture a cédé, ouvrant la voie aux animaux en divagation. Depuis sa création en 1990, et avec le retour des fortes pluies au Fouladou, cette école nécessite les gros moyens de l’Etat pour sa survie.
Par ailleurs, dans d’autres établissements de la région, des élèves, par petits groupes, se sont présentés aux enseignants déjà sur place depuis le 6 octobre dernier. Au Cem Kolda 2, trois classes de 3ème ont déjà fait cours avec leurs élèves, et les enseignants ont présenté et expliqué aux potaches le programme scolaire à dérouler avant les examens du Bfem prévus en juillet 2026. Même scénario au Lycée Alpha Molo Baldé où le nouveau Proviseur, qui a déjà pris fonction, exhorte les professeurs des classes de Terminale a démarré immédiatement les cours. Insa Badji veut redonner à l’établissement sa place de leader dans la région en termes de résultats au Baccalauréat.
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