«Les patients sous traitement spécifique, notamment avec l’hydroxy-chloroquine, guérissent plus vite.» La révélation a été faite hier par le Pr Moussa Seydi, lors du point de presse du ministre de la Santé. Le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann informe qu’ils vont continuer en ce sens. Rassurant ceux qui exigent des études plus poussées, Pr Seydi déclare : «En matière de science, la constatation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude, mais les résultats que nous avons constatés nous rassurent.» Mieux, informe-t-il, dans les jours à venir, un autre médicament y sera associé ; «ce qui devrait permettre d’avoir de meilleurs résultats». Par ailleurs, M. Seydi a encore appelé à la prudence sur cette question. «Il faut noter que la prise en charge ne se limite pas seulement au traitement spécifique. Certes le traitement antiviral permet de raccourcir la durée de l’hospitalisation et de guérir plus vite le malade, mais ce traitement ne serait pas suffisant si on n’y associait pas les autres aspects thérapeutiques tels que le traitement symptomatique. Nous avons aussi des patients qui viennent avec d’autres pathologies associées telles que le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale. Nous devons aussi prévenir les complications», a-t-il expliqué. Et le Pr Moussa Seydi d’avertir : «La prise en charge, c’est un package. Ces résultats ne doivent pas pousser à l’automédication qui reste dangereuse. Le combat, ce n’est pas celui de la prise en charge, mais celui de la prévention.»
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