Les populations de la commune de Notto Diobass sont sorties hier pour fustiger la suppression de la deuxième commission en charge des inscriptions sur les listes électorales. Devant la sous-préfecture de ladite circonscription, elles ont fait face à la presse pour demander non seulement son rétablissement «sans délai» mais également la mise en place d’une commission itinérante. «Les populations étaient venues en masse mercredi pour s’inscrire sur les listes électorales, mais à leur grande surprise, on les a informées que l’autorité préfectorale a supprimé la deuxième commission en charge des inscriptions pour l’obtention de la carte d’identité nationale biométrie combinée avec la carte d’électeur. Et ce, au même moment où nous étions en train de sensibiliser les populations des villages les plus reculés de la commune», regrette Charles Faye, membre du mouvement Les échos citoyens. Il ajoute : «Avec les deux commissions, le Diobass enregistre au moins 260 inscrits par jour. Un rythme assez normal si nous voulons atteindre nos objectifs d’inscrire, d’ici la date échue, 30 000 personnes dans la commune. Donc, si on supprime une commission, cela va impacter cet objectif attendu.» M. Faye souligne qu’il y a encore «des milliers de personnes» qui attendent d’être inscrites sur les listes électorales. «Nous voulons que Diobass soit représenté au niveau national. Pour cela, il faudrait au moins atteindre les 30 mille inscrits», conclut-il.
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