La campagne des nervis

Le saccage du siège de Pastef à Yoff ne sera pas le signe de l’entrée en campagne des nervis et autres gros bras, espérons-le ! Dans l’histoire politique de ce pays, plusieurs fois des hommes politiques ont été tentés de recruter des voyous de bas étages, payés à la tâche, pour intimider ou blesser leurs adversaires. Et plusieurs fois, du sang innocent a coulé, que l’on aurait pu éviter. Ceux qui seraient tentés de prêter main forte à des causes perdues devraient penser au pauvre Ndiaga Diouf, tué en 2011 devant la mairie de Mermoz. Aucun coupable n’a été trouvé à ce jour et sa famille n’a jamais été dédommagée pour sa mort.