Par Hamath KANE
– Les inondations qui frappent la banlieue notamment, depuis quelques jours, sont accompagnées par un lot de critiques contre la gestion du plan décennal et les milliards engloutis dans l’eau. Et certains leaders de l’opposition comme Thierno Bocoum réclament même un audit de cette gestion par les organes de contrôle. Mais la majorité présidentielle n’entend pas rester coite face à ces flèches. «Notre pays n’échappe pas aux phénomènes planétaires du dérèglement climatique, des pluies diluviennes qui sont une des manifestations de l’agression humaine sur la nature», a d’emblée précisé la Cellule de communication de Benno bokk yaakaar (Bby) qui était en conférence de presse hier.
Dans sa déclaration liminaire, elle souligne que le gouvernement prend les «mesures nécessaires pour soulager nos compatriotes qui subissent dans leur quotidien les inondations». Pape Mahawa Diouf et ses camarades rappellent que le plan décennal d’un montant global de 766 milliards 988 millions 450 mille 362 a permis la réalisation de «plusieurs ouvrages de dragage, de drainage, des bassins de rétention, des canaux d’évacuation». Si les communicants de Bby admettent que «le mal persiste», ils soulignent tout de même qu’il y a eu des «résultats incontestables» dans plusieurs localités de Dakar et du reste du pays. Le malheur des uns fait aussi le bonheur des autres. «Cette eau, nous en avons plus que besoin, surtout en cette période hivernale pleine d’espoir pour les agriculteurs et paysans», estime la Cellule de Com’ de Bby. Qui ajoute que pour la présente campagne 2021/2022, le Président Macky Sall a renouvelé ce financement d’un montant de 60 milliards F Cfa avec «des objectifs précis de sécurisation alimentaire et de promotion du «produire et consommer local»».
Pape Mahawa Diouf et Cie ont, par ailleurs, salué le «bon déroulement» des opérations d’inscription sur les listes électorales «en dépit des vociférations habituelles d’une certaine opposition putschiste et revancharde qui a lamentablement échoué dans ses tentatives de mobiliser en invoquant des prétextes fallacieux de «fraudes à l’inscription»».
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