La réponse de la Direction générale des élections n’a pas traîné. Il a suffi de quelques minutes pour qu’elle réponde à l’injonction de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui a demandé mardi au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle. Pour la Direction générale des élections (Dge) , rien n’a encore changé, car elle a servi à la Cena la réponse qu’elle avait donnée suite à la décision du juge Faye. Bref, elle campe sur ses positions et refuse de donner à Ousmane Sonko des fiches de collecte de parrainage. La Dge estime que M. Sonko « ne figure pas sur les listes électorales ».
Selon la Dge, » Cette position à été confirmée par l’ordonnance n° 23 du 06 octobre 2023 du Président de la première chambre administrative de la Cour suprême ».
Pour elle, » le défaut de présence sur le fichier électoral ayant été le fondement de la position de la Dge, vous conviendrez que celle-ci ne puisse évoluer actuellement sur cette question ».
Et ses conclusions sont claires : » Tout autre acte serait en contradiction avec la décision de la chambre administrative de la Cour suprême… La Dge n’a pas de compétence pour mener une quelconque action sur le fichier électoral… ».
La CENA doit s’adresser au Ministre de l’intérieur qui a son tour instruit la DAF( Direction automatisation du Fichier) qui seule, peut inscrire un votantsur le fichier et, cela permet à la DGE (Direction Générale des Elections), d’engager le processus electoral.
La CENA a tout faux de s’adresser a Direction à la DGE, qui n’a pas compétence de remettre un quelque document à une personne ou organisation qui n’a pas été inscrite au préalable par la DAF sur le fichier.