Insérer les acteurs de l’agriculture et ceux du secteur informel dans les schémas d’assurance pour plus de résilience. C’est l’appel lancé par ministre Abdoulaye Daouda Diallo. «Il y a le défi de couverture du monde agricole compte tenu des risques naturels inhérents à ce secteur qui emploie la majorité des actifs. Dans nos sociétés en développement, garantir la résilience par l’assurance pourrait consister à mon sens, à inclure le monde agricole dans sa globalité mais aussi le secteur informel qui sont deux types d’acteurs importants de nos économies», a indiqué le ministre des Finances et du budget, notant que ce défi se présente comme une opportunité pour le secteur. «Le constat unanimement partagé dans nos pays reste la faiblesse du niveau d’inclusion des assurances et de façon plus générale des services financiers. Cette faiblesse constitue une forte préoccupation et nos Etats travaillent à y remédier par la mise en œuvre de stratégies nationales ou régionales d’inclusion financière», a-t-il estimé. Pour Souleymane Niane, président du comité d’organisation de la conférence, l’idéal serait d’introduire davantage l’assurance auprès des populations. «Il y a l’assurance automobile qui est la plus connue, mais il y a aussi des immeubles qui s’effondrent, des incendies d’immeubles et autres catastrophes comme par exemple les inondations. Pour toutes ces catastrophes, les populations peuvent souscrire pour pouvoir être remboursées par l’assurance», a-t-il posé.
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