Avec 18, 3 km de route, le Brt, 100% électrique, dont le début des travaux a été lancé le 28 octobre 2019, qui devait prendre fin en décembre 2022, a connu des retards à cause des manifestations du mois de juin dernier à Dakar, qui ont occasionné des saccages du Brt dont le coût a été estimé à plus de 5 milliards de francs par le Cetud, va traverser 14 communes, prévoit de transporter 300 mille passagers par jour et va réduire la durée du trajet entre la banlieue et le centre-ville. Il s’étend de Dakar à Guédiawaye. Son objectif est de répondre de manière satisfaisante à la forte demande de déplacements dans les meilleures conditions de performance, diminuer la congestion routière par un transfert modal, poursuivre la politique de développement du réseau de transport collectif. Ce projet participe à la restructuration globale du Réseau de trans­port en commun (Rtc) dont l’objectif est de réorganiser le réseau de bus afin de renforcer l’offre de transport public en offrant aux usagers des correspondances avec les transports de masse, améliorant ainsi la desserte des zones éloignées. Ce troisième plus grand projet de transport collectif s’articule autour d’un programme prioritaire comprenant 32 lignes, un parc de 1000 bus, 4 ateliers-dépôts et environ 80 km de voiries aménagées.
Ce sont 300 mille passagers du Brt et 115 mille du Ter qui vont être transportés par jour dans «des conditions de confort et de sécurité».
D’un coût estimé à plus de 400 milliards de francs Cfa, financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement (Bei) et l’Etat du Sénégal, le Brt est un véhicule 100% électrique, qui offre un confort inédit avec des sièges de dernière génération. Il contient 55 places assises et 99 places debout. Mais pour éviter les surcharges de ces bus lors de la mobilité, il n’est autorisé à un bus, qui peut transporter 150 passagers, de n’en transporter que 135. Pour des soucis de sécurité et de prudence, les autorités ont décidé de limiter la vitesse du bus.
Ainsi, sur tout le corridor qui part de Guédiawaye à Dakar, il n’est permis aux chauffeurs que de rouler à une vitesse qui n’excède pas 50 km/h. Ce qui prendra aux passagers de la banlieue, 48 mn pour rallier le centre-ville. Et vice-versa. Cette vitesse est encore beaucoup plus réduite au niveau des stations (20 km/h) et des établissements scolaires (30 km/h).