Depuis plusieurs années, c’est bientôt la période de la grande migration. Pas celle des oiseaux, ni celle d’Africains en quête d’un coin de paradis loin de chez eux, bien que celle dont nous parlons pourrait s’en rapprocher. Car les enseignants qui cherchent à quitter le monde rural pour être affectés dans des grandes zones urbaines, ne sont-ils pas à la recherche de leur eldorado ? Tant pis pour les potaches des zones rurales qui vont se retrouver sans enseignant. Et l’Etat doit vite chercher à combler le vide, car il ne veut pas mettre en place des incitations pour fixer sur place ces «transhumants».