Il était parti pour raffermir les liens entre Abidjan et Dakar, fortement relâchés depuis la troisième alternance. Il semblait également parti pour devenir le pion incontournable sur l’échiquier diplomatique de l’Uemoa. Hélas, chassez le naturel… Il a fallu d’un petit moment auprès de son «parrain Laurent», pour que Sonko se mette à nouveau ADO à dos. La leçon en est que, quand on n’a ni les moyens financiers ni la carrure pour devenir le Capo di Tutti capi de la sous-région, on se doit de faire le dos rond. Cela demande un calibre diplomatique beaucoup plus gros. L’échec de Hott devait servir de réveil.